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11/05/2009

Se défaire...

Se défaire de "tout". Se dépouiller. S'user comme un tissu jusqu'à ce qu'il ne reste que la fibre. Et la fibre l'abandonner.

En vérité, je t'aime parfois en mystique.

Rien n'a plus d'importance que cet amour, et pour moi ton être.

Et l'être à naître.

Cette chance, ce privilège, tout cela me paraît exorbitant.

Comment seulement en être digne?

22:52 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (3)

08/05/2009

13 560

L'enveloppe dans les mains, je rentre d'un pas pressé. Depuis quelques jours, je pense déjà connaître la sentence qui y est contenue. Je le sens. Maintenant, je le sais. J'en suis quasi certain. L'inverse me surprendrait.

Nous nous installons sur la banquet, vidons l'enveloppe de son contenu. I. me lance quelque chose m'indiquant que finalement je m'étais peut-être fait un film. Mais je m'aperçois qu'en fait, elle cherche la réponse tout comme moi. Puis je comprends. Nous comprenons. Trois semaines. Cela fait déjà trois semaines. Nous revérifions. Rerevérifions. Trois semaines. Et là, je ne sens plus mes jambes, je deviens fébrile. Complétement retourné. Pleurer, rire, demeurer sans voix, le regard perdu ne contemplant rien. Mesurer ce qui adviendra, ce qui changera et ce qui sera aboli, peut-être.

Dire que certains en sautent de joie.

23:48 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2009

Black mirror

Je me souviens de Black Mirror me tournant dans la tête.C'était un soir. Le lendemain.

J'ignorais ce qui s'annonçait. Les paroles me disaient en arrière fond bien autre chose et bien plus qu'elles n'étaient sensées dire. Pourquoi, comment cette musique pop allait-elle fouiller mon coeur? Je ne comprenais rien à ce prodige. La vie fait-elle ce qu'elle veut de nous?

Je me suis réveillé, peu après, d'un demi sommeil qui n'avait que trop duré. Je me suis arraché douloureusement. Je me suis donné...Tu m'as rendu à moi-même. Et aujourd'hui nous nous ne savons pas vraiment où nous allons mais nous cheminons confiants. Pourtant. Comme des mômes inconscients qui se rient du reste.

La vie peut bien prendre les décisions à rebours des nôtres si ça lui chante, nous jouer ses tours; tant que nous nous tenons côte à côte, que nos yeux ne se quittent pas, n'en perdent pas une miette, que nos mains se caressent, impatientes de s'étendre au reste, que le feu dans nos âmes toujours se propage...

19:58 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)