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30/01/2014

La colère

De la main, elle te fait « au revoir » et se dirige vers la sortie.

Enfilade de maîtresses et d’assistantes de l’autre côté de la porte. Elle s'est détournée en les apercevant, et a plaqué son visage contre toi. Malgré cela, tu ne t'attendais pas à ce geste, à cette attitude empreinte d’une tristesse si profonde. Et si juste aussi. D’une étrange maturité. Avec l’air de te dire adieu, elle s'éloigne pour te laisser là aux portes de l’école, comme si c’était toi l’enfant, faisant mine de croire à l’efficacité du subterfuge.

Tu la rattrapes et la calines. ça n’a aucune importance pour nous que tu n’arrives pas encore à faire ce qu’ils te demandent. Cela viendrait à son heure, quand tu seras prête. Nous  t’aimons. Tu fais ce que tu peux (et tu es bien trop jeune pour qu’on commence à t’emmerder).

Après l’avoir regardée s’avancer lentement vers la cour sans se retourner, tu t'en vas la tristesse au cœur et la rage au ventre. Avec le sentiment de la trahir et de l’abandonner.  Et ta colère met bien du temps à se calmer. Le sentiment ne te lâche pas. Dans chaque visage crispé, dans chaque attitude guindée, hautaine, tu sembles chercher un responsable ou un complice de cette sinistre mascarade. Et tu les enverrais bien tous se faire foutre avec leurs stupides prétentions, leur vaine course aux glorioles, et leur incapacité à respecter les êtres et à honorer la vie.

15:56 Écrit par Neothene dans Blog, Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2014

L'attente

Volutes de fumée au bout d'un bras négligemment tendu dans l'air glacial de ce samedi soir. A la fenêtre, j'attends le retour de mon bonheur à deux visages.

En attendant, tant de disques à mettre ; je suis traversé par tant d'émotions.

L'attente, la trêve. Rendu à moi-même, libre.

Je pourrais lire encore quelques pages de ce livre qui m'attend lui-aussi.

L'embarras du choix.

Je remercie intérieurement.

Goute, respire ta liberté. De belles minutes t'attendent encore.

Gonfle-toi d'amour.

Tout est là présent, disponible comme toi.

Tout est à donner et à prendre.

Venez à moi, revenez, mais laissez un peu durer encore, l'attente.

20:57 Écrit par Neothene dans Blog, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2014

Relecture

Comme il te semble loin celui que tu aperçois.

Celui qui, derrière les lignes passées, se disait.

Celui qui vacillait sur son socle

Et ne voyait pas

Que c’était l’absence de ce socle

Qui était à chercher

Pour ne plus vaciller.

 

21:34 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

...

 

Le « politiquement correct » génère sa part d'automates, d'idéologues sans jugement et de monstres ; de toute évidence, on n’élève pas les âmes en les gavant de moraline, et certains semblent réagir fort mal au traitement. Ils s'éveillent soudain mais pour mieux replonger dans un autre mensonge. Celui-là, ils le choisissent à l'envers de l'autre : rebutant, poisseux et nauséabond. On ne va pas la leur faire deux fois...

Nous avons aujourd’hui les « guignols obscènes » que nous méritons.

21:30 Écrit par Neothene dans Blog, Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2014

...

 

Je songe à toutes ces figures qui me portent. Toutes ces images, archétypes ou autres qui nous traversent.

Médiums - parfois, consciemment, ou à notre corps défendant.

Mus, agités par les figures rencontrées, les personnes - en chair et en os ou de verbe, de papier.

Des hommes, des livres, des images, du vécu. Des représentations. Des rencontres.

Défaits et refaits constamment.

Ce qui ne demande qu'à jaillir, traverser, s'en aller, pourquoi le fixer? D’où vient cette peur.

Je songe à ces mots : Pureté, Fidélité… Je n’ai jamais aimé les étendards guerriers.

Etre ce qui reçoit. Choisir de ne pas choisir ;  ne pas renoncer diraient certains.

Ne pas retenir, mais laisser vivre et mourir en soi ce qui se présente.

Laisser filer en une trame, la sienne.

N’être que cela.

17:42 Écrit par Neothene dans Blog, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)