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18/02/2019

Discriminations banales

Tu ne te rappelais plus pourquoi il t’arrivait parfois de redouter le soleil. Toi qui aime la lumière douce du printemps ; ce mélange si particulier de chaleur tempérée par une brise légère encore fraiche. Un vent de liberté après les interminables ténèbres de l’hiver et son froid crispant.

Aujourd’hui que le soleil se fait péremptoire, tu as été ramené à des choses heureusement refoulées qui te font rêver à un éternel hiver, et regretter déjà les beaux jours qui s’annoncent.

Car à chaque embellie voilà l’angoisse qui pointe, nourrie un peu plus chaque fois par ces manifestations d’obscénité et de bêtise abjecte. Des éclats de rire comme des coups de poignard qui l’air de rien te nie en tant que personne, en tant qu’être humain, et font de toi une sorte de d’objet grotesque à railler. La honte et la haine te submergent alors, les deux sentiments mêlés comme deux serpents visqueux copulant, et tu te surprends à rêver au massacre brut. A un grand anéantissement qui t’emportant dans la rage te transformerait en objet toujours, mais de terreur cette fois.

Vous dont je parle, je vous souhaite le pire et dans les plus brefs délais.

13:54 Écrit par Neothene dans Blog, Epines, Méditations, Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

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