Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2011

...

Bien sûr, vous voudriez que l’autre avant vous disparaisse pour gagner du temps, votre temps précieux, et vous ne me quittez pas des yeux, espérant ainsi capter mon regard, plongez dedans, et me soumettre en quelque sorte à votre volonté. Que je laisse l’autre en plan pour instamment  ne plus rien faire d’autre que vous servir. Mais moi, je ne vous regarderai pas avant l’heure ; et je suis forcé (par vos soins, il faut bien le dire) de nier jusqu’à votre existence.

23:52 Écrit par Neothene dans Oracle et laquais | Lien permanent | Commentaires (0)

17/07/2010

Des fardeaux

Enième journée de lutte contre l’inertie. Calme ponctué de passages. Des personnes comme égarées semblant trimballer leur mal d’être – une insatisfaction diffuse – combien répondent à cette description ? – (évidemment : on souhaite ne jamais leur ressembler ; évidemment : on le craint… mais la crainte nous permet peut-être à long terme d’y échapper. Qui sait ? Réflexion classique qui ne nous révélera rien). Des personnes gauches et pesantes, inadéquates à leur environnement et qui, pour les plus inaptes, semblent vous le reprocher – c’est en suspend. Vous incarnez ce lieu qui leur pose problème – un parmi d’autres. Vous participez de leur tension. Aider serait souhaitable ; vous n’êtes pas un monstre après tout ; mais la relation se construit de telle manière que vous ne pouvez que souhaiter l’abréger, voire l’éviter. Tout simplement… Et vous n’êtes alors plus à la hauteur de ce que vous attendez de vous-même. Il faut dire que, dans l’absolu, vous êtes rarement à la hauteur, mais devant vous, ce corps de trop, cette pensée empêchée, ce verbe bloqué, ces phrases sorties comme si ils faisaient involontairement - sous le coup de la nervosité- choir quelque chose, tout cela vous contamine en quelque sorte et vous range sur le côté vous aussi. Et voilà ! A côté de la plaque, vous aussi… La relation devient fardeau.

13:53 Écrit par Neothene dans Méditations, Oracle et laquais | Lien permanent | Commentaires (0)