Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2019

Discriminations banales

Tu ne te rappelais plus pourquoi il t’arrivait parfois de redouter le soleil. Toi qui aime la lumière douce du printemps ; ce mélange si particulier de chaleur tempérée par une brise légère encore fraiche. Un vent de liberté après les interminables ténèbres de l’hiver et son froid crispant.

Aujourd’hui que le soleil se fait péremptoire, tu as été ramené à des choses heureusement refoulées qui te font rêver à un éternel hiver, et regretter déjà les beaux jours qui s’annoncent.

Car à chaque embellie voilà l’angoisse qui pointe, nourrie un peu plus chaque fois par ces manifestations d’obscénité et de bêtise abjecte. Des éclats de rire comme des coups de poignard qui l’air de rien te nie en tant que personne, en tant qu’être humain, et font de toi une sorte de d’objet grotesque à railler. La honte et la haine te submergent alors, les deux sentiments mêlés comme deux serpents visqueux copulant, et tu te surprends à rêver au massacre brut. A un grand anéantissement qui t’emportant dans la rage te transformerait en objet toujours, mais de terreur cette fois.

Vous dont je parle, je vous souhaite le pire et dans les plus brefs délais.

13:54 Écrit par Neothene dans Blog, Epines, Méditations, Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

10/08/2013

Passage et jugement - Rêve du 10 août

Je suis face à un mur d’enceinte qui ressemble au mur d'un vieux cimetière. Je suis accompagné d’une ou deux personnes, des hommes, que je n’identifie pas.

Nous marchons vers ce qui semble être la sortie. Un pilier de chaque côté, pas de grille. Le tout débouche sur une grande étendue. Nous sommes en haut d’une colline. Ambiance claire et matinale. Je sais que derrière le mur sur la droite se tient Dieu.

Une fois passé le mur, nous devons « subir » son jugement. Je passe le premier, et lorsque je me tourne vers la droite, j’aperçois une sorte de trône de pierre, mais personne n’y est installé. Puis Dieu s’avance vers moi, un peu courbé, marchant lentement entre de vieilles tombes de pierre couvertes sur lesquelles il s'appuie. Assez grand, il ressemble à une statue en pierre de dieu antique. Une sorte de Jupiter ou de Poséidon grisâtre.

Mais lorsqu’il arrive près de moi, je me retrouve soudain dans le vestibule d’un appartement et Dieu a pris la forme d'une petite fille de quatre ou cinq ans. L'enfant me réclame un câlin. Je m’agenouille et  la prends très tendrement dans mes bras, je l’étreins doucement et un sentiment d’amour extrêmement puissant me submerge, rayonne littéralement en dedans de moi et autour.

Puis peu à peu, je vois la petite fille grandir entre mes bras et se transformer en une femme très attirante, nue sous une robe transparente. Elle m’embrasse dans le cou. J’éprouve alors pour elle un désir intense. Fin du rêve.

12:54 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, rêves, nuit, nuits

Rêve de juin

Nous nous trouvons dans une sorte de caserne à ciel ouvert, un autre homme et moi. Nous sommes syriens et nous venons d’être arrêtés. Pour quelle raison? Je n'en sais rien. Je ne sais même pas s'il doit y avoir une raison à cela. Nous sommes extrêmement inquiets, sûrs d’être torturés et l'attente est interminable. Des hommes de la caserne s’activent autour de nous sans nous prêter la moindre attention. Comme si nous étions invisibles.

Le soir arrive et un gaillard robuste et moustachu en uniforme nous reçoit dans son bureau pour statuer sur notre cas. Il est jovial, bonhomme et semble de très bonne humeur, et il décide de manière totalement arbitraire, après nous avoir fait vaguement la morale, de nous laisser partir. Fin du rêve.

12:41 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, rêves

09/06/2012

Rêve du 9 juin

Sur un plateau de télévision, deux répliques de ma fille de deux ans et demi, l’une cheveux châtains l’autre blonde, dansent derrière deux micros et chantent avec l’air de bien s’amuser. Dans mon rêve, ce sont les filles de Jacques Higelin. Mon regard s’étend au reste de la scène et je m’aperçois qu’elles sont cinq  au total, toutes identiques hormis la couleur de leurs cheveux déclinée du blond jusqu’au brun foncé.

Je me retrouve ensuite chez Jacques Higelin. Il habite un studio crasseux dont le sol est jonché de cadavres de bouteilles de gin et de moutons de cheveux. Nous sommes tout deux aussi sur une espèce de paillasse qui fait office de lit. Higelin est assis en tailleur à côté de moi, les cheveux en bataille, habillé de vêtements larges, sales et froissés, l’air pas réveillé. Nous sommes dos à la fenêtre, et je me tourne parfois pour regarder la rue à travers la vitre ; nous nous trouvons visiblement rue des écoles dans la 5ème arrondissement, à l’endroit où se trouve normalement le Collège de France. Higelin tente de m’expliquer, au moyen d’un discours à la fois alambiqué et hésitant ponctué de grands gestes, les raisons pour lesquelles il tient à ce que ses filles commencent à faire de la scène dès le plus jeune âge. Je me tourne de nouveau vers la fenêtre et constate que la rue n’est plus la même ; nous sommes maintenant en province ou à l’étranger.

Une dame de cinquante ans, visiblement espagnole ou portugaise, rentre dans le studio. C’est la femme de ménage de Jacques Higelin qui revient des courses et lui rapporte une brosse à dent.rose et blanche Fin du rêve.

 

11:25 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rêve, rêves

09/01/2012

L'attentat

Une vaste salle en rez-de-chaussée pourvue de larges fenêtres ; lieu hybride entre une salle des fêtes et une place. Lieu de passage, lieu de rencontre. Beaucoup de personnes évoluent tranquillement à l’intérieur dans une atmosphère de relative sérénité.

Je prends conscience de l’agitation soudaine qui se crée autour de moi ; je comprends – par les gens ? Par déduction ou intuition ? – qu’une personne ayant la volonté de perpétrer un acte terroriste s’est introduite dans la salle.

Je finis par l’apercevoir : pas très grande, en jean, la tête couverte d’un foulard gris ou blanc attaché à la manière des pirates. Les gens la suivent un peu agités et tentent visiblement de la raisonner ; mais elle semble ne rien vouloir entendre et tout dans son attitude traduit l’évitement, la fermeture et la fuite. Elle se dérobe aux différents groupes de personnes qui cherchent à l’intercepter.

Une image très précise se dessine dans mon esprit. J’ai la vision d’une sorte de sachet transparent contenant des choses ressemblant à des marrons ou des noix, quatre ou cinq, pas plus, et je sais intuitivement que ce sont des choses radioactives extrêmement dangereuses, et que c’est précisément l’arme que va utiliser la jeune femme pour commettre son attentat.

Je prends progressivement conscience du caractère inéluctable de notre mort à tous, comme chaque personne autour de moi. Toutes se sont calmées.

Puis vient la sensation très forte et très nette, douloureuse, d’être soudain irradié, de cuire littéralement. Je me sens partir peu à peu. « Seigneur Jésus ! » seront, dans ce rêve, les dernières paroles que je prononcerais mentalement, comme si j’amorçais un cheminement vers une sorte d’ailleurs.

 

11:14 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, rêves

12/07/2011

...

 

Corps à corps nocturne. Sorte de lutte avec l’ange dont le souvenir se réduit à une succession d’impressions.

Nous nous sommes empoignés le mal et moi ; et je fus spectateur et réceptacle semi conscient des agissements de cette part de mon être ; celle, mystérieuse qui vit constamment dans l’ombre et l’onirique ; qui s’aventure dans le primordial, dans l’archaïque.

La lutte m’a semblé longue et harassante. A mon réveil, je reposais abandonné dans les draps imbibés de sueur, comme de sang, avec l'impression apaisante que peut éprouver celui qui pense avoir vaincu.

12:42 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2011

Nuit

Dans mon rêve, je suis un officier ss. J'ai conscience de la débacle qui nous accable : le Reich s'effondre, les Alliés l'emportent. Je décide de me retirer du monde au moyen d'une pilule sensée endormir progressivement les fonctions vitales. Je m'allonge et je m'interroge sereinement sur ce qui peut m'attendre après la mort, moi le serviteur discipliné du mal.

00:07 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2011

Eternité froide

Au fond d’un gouffre enténébré et froid. Détresse d’enfant perdu dans la nuit. Solitude immense. D’en bas… L’enfer, c’est être pour toujours là où jamais plus tu ne seras.

11:48 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (1)

06/05/2010

Nuits VI

(De mémoire. Les grandes lignes sont là mais certains élèments et détails manquent. L'impression générale demeure et malgré son côté étrange et au premier abord inquiétant, je n'ai ressenti aucun réel sentiment de peur durant ce rêve).

Une grande maison à étage. J'ignore s'il s'agit de la mienne. Quelque chose a pris possession du lieu. Le danger plane. Je regarde le plafond de la pièce où je me tiens (sorte de salon) et qui semble constitué (ou recouvert) d'une sorte de lambris. Quelque chose de très lourd pèse sur le sol à l'étage, et entre les lattes s'écoule par endroits une substance blanchâtre ressemblant à du sperme et qui, vraisemblablement, émane de la chose (c'est comme ça que je l'identifie) qui se trouve au-dessus de nous ; ceci nous indique, à moi et à l'autre personne (non identifiée) qui se tient à côté de moi, que le danger se rapproche de nous. Nous quittons la maison pour nous mettre en sécurité.

Revenons un peu plus tard au même endroit. La chose se rapproche de nouveau; pas de manifestation visible; nous sentons juste sa présence mais, cette fois, nous ne cherchons pas à fuir. A travers une des portes restée ouverte, nous apercevons alors une partie du corps de la créature, sorte d'amas de couleur blanchâtre qui semble passer dans l'autre pièce, la parcourir et en remplir tout l'espace en même temps. Parfois un portion de la masse se détache partiellement constituant comme un membre qui tente, à travers la porte, d'attraper quelque chose au passage.

Puis tout rentre dans l'ordre. L'entité disparaît. Je ne me rappelle ni comment, ni pourquoi.

23:39 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, nuit, rêves

26/02/2010

Nuits V

Je suis en discussion avec quelqu'un que je ne vois pas (je ne le regarde pas, vraiment, et il est comme une ombre à côté de moi, quelque chose d'indistinct). Je suis en train de lui parler du carême, et je lui explique l'incertitude dans laquelle je me trouve quant à la pertinence et la rigueur de mes choix pour marquer cette période.

Il me répond : "Devenir chrétien prend un certain temps".

 

22:53 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

Nuits IV

(J'ai bien conscience du caractère thématique de ces derniers rêves, et du côté un rien comique de celui-ci, mais je les raconte comme ils se sont présentés).

Une femme "chic" d'une soixantaine d'années très sèche parée de breloques (boucles d'oreille en or, collier) avec un sourire crispée se présente près de moi. Je suis dans une pièce avec d'autres personnes qui sont sensées m'être familières. L'endroit pourrait être une sorte de taverne. Je ne sais pas vraiment. La présence de cette femme m'est pénible et je la sais nuisible pour moi comme pour les autres. Elle parle de manière outrancière et fait des "manières", elle s'exprime avec de grands gestes. Je ne saisis pas ce qu'elle dit. Je lui attrape le poignet droit et je tente de lui faire une sorte de clef, mais elle est tellement raide que je ne parviens pas à mon but et elle, de son côté, ne semble pas perturbée par ce que je suis en train de tenter de lui faire. Je me dis alors que je n'emploie pas la méthode adéquate. Je cherche alors machinalement une formule lithurgique ou un mot en latin pour la repousser, mais rien ne me vient. Puis soudain, du bout de l'indexe et du majeur réunis je lui appuis fortement entre les deux yeux en prononçant "Deus !". Elle se retrouve repoussée deux mètres plus loin, l'air de ne pas comprendre ce qui lui arrive.

22:51 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

18/02/2010

Nuits III

Ambiance sépia. Je suis sur mon lieu de travail. Une personne que je ne vois pas et qui passe à côté de moi m'annonce l'arrivée de quelqu'un avec un soupçon d'ironie dans la voix. Je cherche des yeux la personne en question et je vois arriver une femme grosse et brune , les cheveux ondulés et sales, habillée de noir. Elle me regarde avec un sourire malsain. Je suis en proie à une sorte de peur irrationnelle, et je comprends (je ne sais comment) que son être abrite un grand nombre de personnes différentes. Je saute à travers elle, comme si je plongeais dans un lac pour annihiler toutes les personnalités qui la constitue, et mettre un terme à ce qui lui donne pouvoir sur moi. Je sais d'"instinct" que je dois procéder ainsi. Juste après avoir "plongé" je vois les visages et je perçois successivement, avant qu'ils ne disparaissent très vite, les esprits des personnes que renfermait l'être de cette femme.

 

22:47 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

13/02/2010

Nuits II

Tonalité générale grisâtre. Ville au bord d'une mer inerte. Je ne sais pas ce que nous faisons ou attendons. Je suis avec ma compagne. Les gens que j''aperçois semblent vivre à moitié dehors. Certains s'abritent dans des halls d'immeubles. Beaucoup de personnes agglutinées par petits groupes comme pour se tenir chaud. Une certaine animalité émanent d'eux. La plupart ont le regard comme éteint. Leurs yeux ternes n'expriment rien et ils ne semblent éprouver aucun type d'émotion. J'en aperçois qui marchent sans but, errant par petits groupes comme dans l'attente de quelque chose; d'autres se tiennent au bord de l'eau contre les rochers. Mais je sais qu'ils n'attendent rien. Ils réflètent simplement la situation. C'est le type d'intuition qui me vient spontanément. Nous sommes sensés être à la fin des temps.

Il y a à un endroit un bâtiment de bois fermé, percé ici et là de meurtrières. Dans mon rêve, je sais que cet endroit est habité par une sorte de groupe de révoltés. Je pense à quelque chose comme des fanatiques religieux. Dans mon rêve, je réalise qu'ils sont les seuls parmi les gens qui nous entourent à encore éprouver quelque chose de l'ordre de l'humain, mais que leur révolte n'est qu'égarement et qu'elle est stérile. Je ne les verrais pas sortir de la bâtisse.

Puis je me retrouve seul, toujours au même endroit, mais la mer est remplacée par un fleuve. La nuit tombe sur ce monde morne et désespéré, et les gens cherchent refuge. Ils obéissent à une sorte d'instinct qui les guide comme des bêtes, et les incite à se mettre à l'abri de quelque chose. La nuit est soudain tombée. Je me retrouve seul et je sais que je ne devrais plus me trouver à l'extérieur. Je suis en danger. Je me couche à plat ventre dans l'herbe, et de la vase et du fleuve émerge une grande ombre anthropomorphe (je sais qu'elle n'est pas seule, et que d'autres sont en train de sortir de l'eau un peu partout aux alentours), qui vient marcher non loin de moi. Elle finit par passer juste à côté de ma tête, me frolant presque, et j'ai le sentiment qu'elle va butter contre moi ou me sentir; mais je me crispe, refusant la situation, et j'échappe miraculeusement au danger avec le sentiment d'avoir, par mon refus, détourné le péril.

Je me réveille.

22:59 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : rêves

17/06/2009

Nuit I

Certains reves n'ont de toute évidence aucun sens. D'autres...

Je marche avec quelqu'un le long d' une dune. Un peu plus bas, un fleuve ou la mer. J'aperçois au bord de l'eau un tas de vetements pliés. Une vive inquiétude me submerge. Je dévale la dune pour aller voir. Quelqu'un s'est probablement suicidé. Un jeune homme... Je le sais.

Puis le sentiment d'inquiètude disparait comme il est venu. Je regarde en haut de la dune, où je me tenais juste avant, et j'aperçois le jeune homme tenant sa compagne par la main, tous deux accompagnés d'un enfant.

"Mais non, il est là avec sa famille". Me dis-je. Enoncé basique...

Puis je me vois nageant calmement dans un souterrain très haut de plafond. Structure voutée, granitique et très ancienne. Impression de quelque chose de primordial. L'eau dans laquelle je nage est limpide et au fond j'aperçois le sol. Il est constitué de statues d'environ deux mètres d'envergure recouvertes d'algue verte et alongées. Elles sont  placées les unes contre les autres, la tete orientée dans la direction vers laquelle je me dirige. Les traits de leurs visages tous identiques, souriants, yeux clos, ressemblent à ceux du Bouddha.

Je m'aide d'une sorte de couteau pour avancer en "accrochant" l'eau.

11:00 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

08/06/2009

Get all you deserve

Stalking_by_wries.jpg



23:45 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)