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18/02/2019

Discriminations banales

Tu ne te rappelais plus pourquoi il t’arrivait parfois de redouter le soleil. Toi qui aime la lumière douce du printemps ; ce mélange si particulier de chaleur tempérée par une brise légère encore fraiche. Un vent de liberté après les interminables ténèbres de l’hiver et son froid crispant.

Aujourd’hui que le soleil se fait péremptoire, tu as été ramené à des choses heureusement refoulées qui te font rêver à un éternel hiver, et regretter déjà les beaux jours qui s’annoncent.

Car à chaque embellie voilà l’angoisse qui pointe, nourrie un peu plus chaque fois par ces manifestations d’obscénité et de bêtise abjecte. Des éclats de rire comme des coups de poignard qui l’air de rien te nie en tant que personne, en tant qu’être humain, et font de toi une sorte de d’objet grotesque à railler. La honte et la haine te submergent alors, les deux sentiments mêlés comme deux serpents visqueux copulant, et tu te surprends à rêver au massacre brut. A un grand anéantissement qui t’emportant dans la rage te transformerait en objet toujours, mais de terreur cette fois.

Vous dont je parle, je vous souhaite le pire et dans les plus brefs délais.

13:54 Écrit par Neothene dans Blog, Epines, Méditations, Nuits | Lien permanent | Commentaires (0)

14/04/2015

Midi

Quand les portes noires s'ouvrent

Occultent l'espérance.

L'injustice chevillée au corps

Sombre présage

Toujours et toujours

La nuit comme havre

Créature de l'ombre arrachée à son royaume

Quand les visages ne signifient rien

Et les êtres s'entassent

Et les êtres s'agitent

Sous un soleil peuplé qui se refuse à toi.

Clarté confisquée.

Alors les mains s'épousant rappelle-toi et récite les paroles d'avant

Celles de l'enfance de nous tous.

Une mère, tête penchée, te caresse du regard et t'ouvre les bras

Sa demeure, main de granit pointant le ciel.

Rappelle-toi à lui toujours là pour toi.

22:17 Écrit par Neothene dans Epines, Him | Lien permanent | Commentaires (0)

17/12/2014

A neuf ans, fusillé. Balle aux prisonniers.

Un jour, on m'a fusillé.

Je me rappelle : nous étions trois, je crois, alignés dans la cour de l'école. C'était la récré.

Nous avions tous quelque chose. Lui, le "polak"; elle, la timorée; moi, le "moche" à cheveux longs "comme les filles".

Nous étions dos au mur. La maîtresse vénérait, semble-t-il, la balle aux prisonniers.

C'était à ce moment, vraisemblablement, l'heure de l'exécution. Ballon dans la gueule, sur le corps, criblés. Joyeuse meute.

Je ne sais pas combien de temps ça a duré. ça les a pris comme ça, en tout cas. Personne n'avait fait quoi que ce soit, pourtant. Haro sur les canards boiteux, les non conformes, avec la bénédiction des instances raisonnables. ça leur apprendra. C'est pour leur bien.

ça n'a pas duré bien longtemps, je crois. Allez savoir. Je m'en souviens pourtant presque quarante ans plus tard.

Trop rêveur, il fallait le dégourdir, le réveiller. C'est pourtant simple.

Des épisodes de ce style, j'en ai connu d'autres- pas aussi emblématiques, peut-être. De drôles de tours.

La brave femme avait des valeurs; des valeurs que mes parents, singuliers, immatures, ne semblaient pas partager. Ils voyaient les choses sous un autre angle. Pas le bon.

Elle faisait une fixette sur les commémorations. Le monument aux morts.

Moi aussi, madame, j'aime les morts. Je pense à eux. J'aime aussi la nuit, les sépulcres, les temples. Vous voyez. J'aurais du vous en parler.

En tous cas, moi le fusillé, je n'ai rien dit. Bizarre? Non, ça semblait tellement normal.

Je faisais parti de la caste des "intouchables" en quelque sorte.

La faculté d'adaptation des enfants est parfois proprement effrayante.

11:08 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : souvenirs, enfance, école

Désertion

Défile la vie. Un pas entraînant l'autre. Tu rêves à ta disparition. Au hasard d'un train, pour un temps indéterminé.

Un pas entraînant l'autre.

Désertion du guerrier.

Comme un nuage de fumée, te dissiper.

Un scène après l'autre, avance, avance sur les planches de cette pièce où tout est joué d'avance.

Pourtant, ce type seul, petit, chétif, qui traîne la patte à qui parle-t-il? Seul, seul, seul.

Un pas après l'autre, tu t'éprouves. Pas assez. Courir jusqu'à te disloquer.

ça passera. Tu reviendras, inévitablement, bien sagement, gentiment. Auprès de l'âtre. Te coucher paisible, paisible, bon chien, mais ça ne dormira pas vraiment.

Tristesse ou inquiétude que tu ne veux pas susciter. Belle âme...?

Peut-être ne t'es-tu jamais aimé assez pour t'écouter; et peut-être t'aimes-tu trop pour te risquer.

Chacun son récit, sa version.

10:14 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

11/12/2014

Ghost in the machine

Sur l’écran, le fantôme et ses promesses. De ton côté, la pesante quotidienneté. Parfum de produits ménagers, fatigue,  refrains prosaïques et baisers expédiés.

Le quotidien à terrasser.

Combat inégal.

Les parfums lointains, les regrets, la petite musique putassière du non advenu.

Les séduisants possibles, du côté d’un ailleurs qui se fait désirer.

Lutter contre les chimères bien balancées qui s’habillent de passé ?  Les combattre c’est leur donner corps.

Et ne pas lutter contre elles ?

Tu les voies se déployer, gentiment se vautrer, s’installer.

Que faire alors ?

Attendre que la flagrance se dissipe, le parfum s’évente.

 

Immobile 

le guerrier en statue pétrifié

gisant

le glaive à la main

Granitique templier

Accablé d’intempéries, de feuilles mortes jetées à plein vent

Un baiser timide, une caresse se risquent sur la pierre.

15:13 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

23/08/2014

Un visage de l'ennemi

Chaque jour est jalonné de ses moments trop nombreux ;  épisodes un peu glauques où le monde se fait résolument hostile. L’espoir y est absent ; la beauté vaine ; la créature humaine ressemble à un singe pervers et privé d’âme ; l’avenir à une jungle de métal calcinée.

Tu penses parfois que quelque chose en toi en fait son lit. Ou quelqu’un au visage trop familier. Une longue histoire, un fantôme, un souvenir…

 Illusion.

Et pourtant, c’est bien souvent cette voix que tu entends en arrière-fond chanter ses litanies ; démontrer dans l’absurde ; énoncer ce discours à la structure ô combien familière et hasardeuse, et aux mots dont l'écho résonne encore. Tu reconnais cette tonalité inlassablement mineure.

Tu penses : le spleen ne s’est-il pas trouvé là un costume sur mesure ?

Et tu ris, amèrement.

Amer, tu pourrais le rester, cloué dans l’inertie, écrasé de pesanteur. Mais, telles les éruptions d’un soleil noir, cette rage jaillit qui n’appartient qu’à toi ; cette force t’épargne la chute véritable, et s’approprie la noirceur en te possédant jusqu’à la trêve, jusqu’au repos. Envers et contre tout. Envers et contre lui.

 

16:54 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (1)

13/08/2014

Hurt

johnny cash,nine inch nails,musique,music,rock,reprise,chanson


podcast

I hurt myself today
to see if I still feel
I focus on the pain
the only thing that's real
the needle tears a hole
the old familiar sting
try to kill it all away
but I remember everything
what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

I wear this crown of thorns
upon my liar's chair
full of broken thoughts
I cannot repair
beneath the stains of time
the feelings disappear
you are someone else
I am still right here

what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

if I could start again
a million miles away
I would keep myself
I would find a way

30/01/2014

La colère

De la main, elle te fait « au revoir » et se dirige vers la sortie.

Enfilade de maîtresses et d’assistantes de l’autre côté de la porte. Elle s'est détournée en les apercevant, et a plaqué son visage contre toi. Malgré cela, tu ne t'attendais pas à ce geste, à cette attitude empreinte d’une tristesse si profonde. Et si juste aussi. D’une étrange maturité. Avec l’air de te dire adieu, elle s'éloigne pour te laisser là aux portes de l’école, comme si c’était toi l’enfant, faisant mine de croire à l’efficacité du subterfuge.

Tu la rattrapes et la calines. ça n’a aucune importance pour nous que tu n’arrives pas encore à faire ce qu’ils te demandent. Cela viendrait à son heure, quand tu seras prête. Nous  t’aimons. Tu fais ce que tu peux (et tu es bien trop jeune pour qu’on commence à t’emmerder).

Après l’avoir regardée s’avancer lentement vers la cour sans se retourner, tu t'en vas la tristesse au cœur et la rage au ventre. Avec le sentiment de la trahir et de l’abandonner.  Et ta colère met bien du temps à se calmer. Le sentiment ne te lâche pas. Dans chaque visage crispé, dans chaque attitude guindée, hautaine, tu sembles chercher un responsable ou un complice de cette sinistre mascarade. Et tu les enverrais bien tous se faire foutre avec leurs stupides prétentions, leur vaine course aux glorioles, et leur incapacité à respecter les êtres et à honorer la vie.

15:56 Écrit par Neothene dans Blog, Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2014

...

 

Le « politiquement correct » génère sa part d'automates, d'idéologues sans jugement et de monstres ; de toute évidence, on n’élève pas les âmes en les gavant de moraline, et certains semblent réagir fort mal au traitement. Ils s'éveillent soudain mais pour mieux replonger dans un autre mensonge. Celui-là, ils le choisissent à l'envers de l'autre : rebutant, poisseux et nauséabond. On ne va pas la leur faire deux fois...

Nous avons aujourd’hui les « guignols obscènes » que nous méritons.

21:30 Écrit par Neothene dans Blog, Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2012

De tout. De rien.

On jurerait, à voir leurs sourires - étranges sourires mèlant de manière improbable satisfaction, malice et dégoût sans objet -, qu'ils considèrent chaque privilège immérité, chaque opportunité tombée du ciel, comme autant de preuves de leur "élection". S'il fallait y chercher une signification de cet ordre, on serait tenté à juste titre d'y voir l'inverse. "Gâté" : en voilà un mot qui sonne juste.

21:56 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

30/06/2012

Etat

L’année s’est achevée qui continue pourtant comme sourde à son état.
Plus rien ne se passe mais tout te poursuit.

Tu évolues sans trop savoir quoi faire de ce corps alourdi.
Ta gravité même a fait place à la pesanteur.
Comme tu n’aimes pas ce temps qui enfle et accable. Et cette langueur, cette mollesse.

Te tirent autre part de trop nombreux possibles
Mieux vaudrait le mur bête sur lequel s’essayer vainement les poings que ces horizons improbables qui font craindre la bascule dans l’espace sans accroches.

19:27 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations, Où je vis | Lien permanent | Commentaires (0)

04/05/2012

Se délester

 

…et comme tu avais invoqué plus qu’évoqué le passé, il t’a joué son tour. Comme passé par une brèche, ce visage s’est matérialisé devant toi ; un visage plus marqué, passé instantanément du chiffre quarante à cinquante-cinq. Ah, quelle surprise ! Et le visage sourit et annonce  je quitte définitivement Paris dans trois semaines. Le passé s’engouffre partout, puis se barre par où il peut, comme un courant d’air qui s’est juré de vous faire attraper la mort.

 

17:47 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : passé, existence, vie, souvenirs

S'appesantir

Parce qu’il t’a suffi de baisser

Un temps soit peu,

Un temps soit trop,

La tête pour apercevoir le gouffre

Et pris de vertige,

En sentir de nouveau l’appel.

 

15:14 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : passé, vécu, existence

23/02/2012

Seul dans notre rue

Il habite dans notre rue.


Il a un peu une tête de Christ, avec ses longs cheveux un peu torsadés qui tombent de chaque côté du visage et ses yeux très clairs.


A cette tête, il manque pourtant quelques dents ; je m’en suis aperçu l’autre jour. Rien d'étonnant à cela.


Sa voiture est toujours garée au même endroit, et chaque fois que je passe, je l’observe en pensant à lui. Elle est au « point mort », inerte. Bien des pensées et de sentiments me traversent à ce moment. Des questions se posent auxquelles je ne trouve aucune réponse.
Il faudrait faire quelque chose.
Mais quoi ?


L’autre jour, quand tu es passée, la rue était bloquée par une voiture de police. Un peu plus loin s’éloignait un camion de pompiers. Et sa voiture avait une portière grande ouverte qui laissait deviner qu’elle était vide. Alors des scènes sont repassées dans ton esprit. Tout s’est agencé, et tu t’es dit ça y est, c’est fini pour lui. Il est parti. Mort de froid probablement, seul dans sa voiture, et nous n’avons rien fait du tout. Et tu es rentrée la mort dans l’âme. Le dégoût de nous tous et la tristesse accrochés aux tripes.


Ce matin pourtant, il m'a semblé l'apercevoir de loin. Il était là. De nouveau. Allongé par terre à côté de sa voiture, emmitouflé dans des couvertures. Alors j’ai un peu accéléré le pas avec la poussette, sans vraiment m’en apercevoir. Pour arriver à lui. Je lui ai souri, donné quelque chose en passant, lui demandant auparavant s’il en voulait bien. J’avais envie de lui dire que j’étais heureux qu’il soit encore là. Pas là dehors. Là parmi nous. Des mots dérisoires.


Il faudra voir ce qu’on peut faire…


Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ?

10:51 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2012

Travail

L’air sévère et concerné, la conscience morale en étendard ; tout raide, la mâchoire crispée ; toute sèche et  fanée, c’est à peine si elle vous a vu lorsqu’elle s’est adressé à vous.

Il y a dans sa requête une urgence qui ne fait qu’indiquer le caractère purement transitoire et fantomatique de son implication. Vite avant que cela s’en aille… Contraste saisissant entre son attitude et la présumée noblesse de la cause dont elle cherche à se revêtir.

La cause : parure pour son ego et carburant pour un ressentiment sans objet.

13:54 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2011

...

C'est pas le jour ! Comme on dit...

14:48 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2011

...

 

Le réel possédait à ce moment un aspect si déplaisant, que tous ceux qui le pouvaient préféraient s’en détourner, et lui préféraient une bien rassurante fantasmagorie.

Ne parvenant toutefois pas à assumer ce choix, ils frappaient d'ostracisme et diabolisaient tous ceux qui refusaient de les imiter.

Seuls quelques ténébreux ministres discouraient encore sur le réel, le prenaient en charge, n’ayant pour leur part aucune raison de crainte de s’y salir. La fange et l’ombre étaient leur patrie. Ils embrassaient toutefois pour l'occasion quelques nobles valeurs, lesquelles n'étaient pourtant nullement les leurs ; leur cause ne justifiait-elle pas qu'ils recourent à tous les procédés?

Ainsi, ceux qui - bien que préférant la lumière et l’harmonie - ne pouvaient, en raison de leur condition, se réfugier dans le rêve comme les autres, plus avantagés, et pataugeaient lamentablement dans la boue, accordèrent crédit à ces enténébrés parce qu'ils étaient les seuls à décrire leurs maux et au fond, les apparences plaidaient pour eux ; ils ne semblaient pas si mauvais qu'on le prétendait, après tout.

Le pouvoir passa donc très rapidement entre les mains de ces derniers, qui firent alors du réel une chose très différente, mais encore plus laide.

12:57 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

14/05/2011

...

Les apôtres de la Mort n’ont que Grandeur et Pureté à la bouche.


leurs gestes célèbrent avec zèle le Néant,


Etendent l’ombre de leurs idoles.


Dans leurs songes de pieux Narcisse, un Isaac égorgé chaque jour par son père


Et comme Dieu, un Moloch gavé d’holocaustes qui singe la miséricorde.

17:34 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, spiritualité, foi, dieu

05/08/2010

Vil

Un clochard rongé par la mauvaise boisson et sa soif inextinguible, assis par terre, hurle dans le vide. Des êtres bombent le torse, parodie de primitifs avides de choses mortes, errants le regard éteint à la recherche d’un gouffre quelconque pour y anéantir un instant leur brutalité. Un gosse qui jette au sol négligemment un emballage sous l’œil indifférent de gens qui devraient être ses parents. Des colonies de folles carcasses - tôle et plastique - dont le cœur hurle et crisse ; qui sans cesse s’emballent, et se jettent en avant dans une course éperdue contre toute limite, contre tout obstacle. Des visages sans chaleur, traits tendus, regards supérieurs, bouches qui tombent et que vient parfois modifier un rictus de circonstance.

Pourtant, vous n’êtes pas seul… Rappelez-le vous sans cesse si vous voulez chaque jour y survivre.

11:02 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

28/04/2010

Se lire dans les livres des autres

Achetez des livres qu'on aurait pu écrire soi-même à la va-vite et qui n'ont rien à nous apprendre et à nous dire.

Lire des penseurs qui ne pensent pas plus que soi mais qui donnent caution intellectuelle et crédit à des opinions qu'on a déjà.