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17/07/2010

Des fardeaux

Enième journée de lutte contre l’inertie. Calme ponctué de passages. Des personnes comme égarées semblant trimballer leur mal d’être – une insatisfaction diffuse – combien répondent à cette description ? – (évidemment : on souhaite ne jamais leur ressembler ; évidemment : on le craint… mais la crainte nous permet peut-être à long terme d’y échapper. Qui sait ? Réflexion classique qui ne nous révélera rien). Des personnes gauches et pesantes, inadéquates à leur environnement et qui, pour les plus inaptes, semblent vous le reprocher – c’est en suspend. Vous incarnez ce lieu qui leur pose problème – un parmi d’autres. Vous participez de leur tension. Aider serait souhaitable ; vous n’êtes pas un monstre après tout ; mais la relation se construit de telle manière que vous ne pouvez que souhaiter l’abréger, voire l’éviter. Tout simplement… Et vous n’êtes alors plus à la hauteur de ce que vous attendez de vous-même. Il faut dire que, dans l’absolu, vous êtes rarement à la hauteur, mais devant vous, ce corps de trop, cette pensée empêchée, ce verbe bloqué, ces phrases sorties comme si ils faisaient involontairement - sous le coup de la nervosité- choir quelque chose, tout cela vous contamine en quelque sorte et vous range sur le côté vous aussi. Et voilà ! A côté de la plaque, vous aussi… La relation devient fardeau.

13:53 Écrit par Neothene dans Méditations, Oracle et laquais | Lien permanent | Commentaires (0)

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