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17/01/2011

Saint M. dimanche 16. 11H30

Hier église Saint M. Je dois courir. Je ne connais qu'approximativement le chemin. J'arrive juste. L'église ressemble curieusement à une salle des fêtes dont nulles fenêtres ou ouverture ne donnerait sur l'extérieur. On y rentre par le côté.

La petite église est pleine. Population à mon "goût", à savoir : bienheureusement hétérogène. Pas de monopole socio culturel. Je me détend. Nous ne sommes pas ici dans le temple des adorateurs lisses et vernis d'un improbable Mamon incarné et cloué en croix - paradoxale divinité présumée de l'aisance matérielle et la Respectabilité labellisée de brebis autoproclamées; brebis dont la nature s'est d'ailleurs presque intégralement perdue, exception faite de la pente naturellement grégaire qui convient au noble et doux animal.

Tous les espoirs sont donc permis.

On débute. Aïe ! Une petite dame à lunettes sautille derrière son pupitre sur l'estrade en entonnant d'une voix sans rondeur et sans chaleur un chant auquel se joignent la plupart des paroissiens, dont les voix ne parviennent malheureusement pas à couvrir la première. Les "chants"... Une bonne part de mon aversion esthétique pour le catholicisme réside dans ces chants, lesquels peuvent me "polluer" une messe en cinq secondes chrono, et la transformer pour moi quasi instanément en simple immersion sociologique. Comment adhérer à la célébration avec pareil lyrisme? Qu'on ne m'en veuille pas...

Heureusement le prêtre arrive, enfin... (à suivre).

23:55 Écrit par Neothene dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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