17/03/2012
Coulé dans le béton
Du terne, du plat, du gris, des chemins trop balisés.
Des uniformes, partout de l’uniforme.
Jusqu’aux visages.
Traits sans esprit ?
Où était donc passée la vie ?
De retour, les premiers jours, j’ai cru mourir asphyxié.
Coulé dans le béton.
Mais le béton se fissure.
Comme toujours, de haute lutte, la plante se fraie son chemin.
Vers la source, la lumière.
Qu’on ne l’oublie pas, la nature reprendra toujours ses droits.
Malgré nous si besoin.
Le sol d’asphalte pour plancher
Le ciel sans étoile pour plafond,
Le vacarme des carcasses de tôles hurlantes pour musique.
Chez moi partout.
Même ici.
13:56 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
intemporel, universel, beau.
Amicalement
Écrit par : jeanplume | 18/03/2012
Mille mercis à vous pour votre commentaire.
Amicalement.
Écrit par : neothene | 19/03/2012
Ce serait un hymne et mon refrain.
Je suis très touchée, moi aussi.
Merci.
Écrit par : Eléassar | 19/03/2012
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