30/06/2012
Etat
L’année s’est achevée qui continue pourtant comme sourde à son état.
Plus rien ne se passe mais tout te poursuit.
Tu évolues sans trop savoir quoi faire de ce corps alourdi.
Ta gravité même a fait place à la pesanteur.
Comme tu n’aimes pas ce temps qui enfle et accable. Et cette langueur, cette mollesse.
Te tirent autre part de trop nombreux possibles
Mieux vaudrait le mur bête sur lequel s’essayer vainement les poings que ces horizons improbables qui font craindre la bascule dans l’espace sans accroches.
19:27 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations, Où je vis | Lien permanent | Commentaires (0)
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