28/06/2008
Pause
La pensée se déploie et étend toutes ses ramifications, mon être tout entier possédé par une question.
Je me sens comme Maldoror qu'un éclair vint soudain frapper en plein front : je me scinde en deux.
Le questionnement infini n'apporte jamais l'ultime réponse mais re déchire sans cesse l'unité péniblement constituée. Faut-il alors se figer et stopper le processus ?
La certitude ne serait en somme que le produit de nos renoncements, mais quelle sorte de fou voudrait s'anéantir à force d'interrogations ?
00:00 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)
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