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07/01/2010

Pater sinister

L'appel vient darder ma chair. Le tumulte, polluer ma paix.

Culpabilité sourde à la raison, fatalisme improbable et encore inenvisageable...

Devais-je tout dire, en pure perte comme il fallait s'en douter (toi, tu l'avais depuis longtemps compris, ma Belle)?

Vider le trop plein, faire le ménage une bonne fois pour toute semblait  une nécessité. Une révolution récente appellait bel et bien ce changement complet de paradigme. Et pourtant...

Seras-tu un jour adulte, pour enfin atteindre au complet détachement, et ne rien attendre de lui jamais ? me disais-je. Mais était-ce là vraiment la question ?

Le père auquel je m'en remets totalement désormais, Père de tous, en l'absence de celui qui ne fut jamais ce que ce nom désignait (impliquait...) me parle une langue qui me console et m'apaise, et m'élève. Il fut toujours là pour moi, même quand je l'oubliais. Mais rien ne me permet encore d'oublier l'autre... C'est que j'ai à suivre une voie qui m'interdit la froide indifférence. La seule possible, parce que ma voie.

Une forme particulière d'humanité qui nous ancre au passé ; ce qu'il me faudrait renier pour trouver la paix. Pure illusion. Tu es comme tu es, tu dois faire avec ce qui t'a été donné, ce que le temps t'a fait collecter et, autant que faire ce peut, le magnifier.

13:35 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

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