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31/07/2010

Honte et bout de caoutchouc

Chez nous, c’est une honte pour la famille. Tu peux avoir tout l’argent, des millions et des millions ; si ton fils est comme ça. Tout le monde rigole de toi. Moi, j’ai dit à mon fils : « si tu es comme ça, ce n’est plus la peine de franchir la porte de la maison. ».

- Mais on ne choisit pas d’être comme ça.

- Si on choisit. Moi, je le forcerai à regarder des films porno toute la journée. Je lui enverrai une femme pour l’obliger.

Je ris. Il ne va pas avoir une érection pour quelque chose qui ne l’intéresse pas !

Je fais glisser le propos vers la plaisanterie et l’y incite en prenant ce qu’il me dit à la rigolade. - Mais tu veux le dégoûter ! (etc,etc…). Et je repense, mi attristé mi amusé, à ma discussion hier soir avec C. qui me racontait, lui sensible et un rien romantique, ses histoires de sites de rencontre pour mecs où on aborde avant toutes choses la question des rôles (passif ou actif ?) et du diamètre du sexe (est-ce que tu es large ?) et ces histoires de plages naturistes où des types passent la journée, l’air décontracté à se tirer sur le sexe (pourvu parfois d’anneaux ( ?)) comme s’il se fut agit d’un bout de caoutchouc.

 

12:50 Écrit par Neothene dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

27/07/2010

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Quelques mots ça et là ; sur le visage une ou deux expressions ; quelques idées évoquées un peu trop souvent. Un lapsus. Alors, se tissent des rapports ; un réseau d’idées se constitue instantanément ; une carte se dessine ; et, insidieusement, se fait entendre cette petite musique qui augure parfois les grandes catastrophes, et que vous connaissez si bien pour avoir été traversé par elle, et déchiré. Séparé en deux par un éclair, comme ce Maldoror que vous aimiez tant dans votre jeunesse. Ici, c’était un éclair dans un ciel bleu, puis après, plus rien.

Et vous, cet éclair, vous l’avez aperçu. Vous, à cet instant, vous voyez. Et l’autre pourtant n’en a peut-être même pas eu l’idée.

18:42 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

21/07/2010

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C'est dans la chair, avec la chair, par la chair, que l'âme médite tout ce que médite son coeur.

Tertulllien

11:42 Écrit par Neothene dans Him | Lien permanent | Commentaires (0)

17/07/2010

Des fardeaux

Enième journée de lutte contre l’inertie. Calme ponctué de passages. Des personnes comme égarées semblant trimballer leur mal d’être – une insatisfaction diffuse – combien répondent à cette description ? – (évidemment : on souhaite ne jamais leur ressembler ; évidemment : on le craint… mais la crainte nous permet peut-être à long terme d’y échapper. Qui sait ? Réflexion classique qui ne nous révélera rien). Des personnes gauches et pesantes, inadéquates à leur environnement et qui, pour les plus inaptes, semblent vous le reprocher – c’est en suspend. Vous incarnez ce lieu qui leur pose problème – un parmi d’autres. Vous participez de leur tension. Aider serait souhaitable ; vous n’êtes pas un monstre après tout ; mais la relation se construit de telle manière que vous ne pouvez que souhaiter l’abréger, voire l’éviter. Tout simplement… Et vous n’êtes alors plus à la hauteur de ce que vous attendez de vous-même. Il faut dire que, dans l’absolu, vous êtes rarement à la hauteur, mais devant vous, ce corps de trop, cette pensée empêchée, ce verbe bloqué, ces phrases sorties comme si ils faisaient involontairement - sous le coup de la nervosité- choir quelque chose, tout cela vous contamine en quelque sorte et vous range sur le côté vous aussi. Et voilà ! A côté de la plaque, vous aussi… La relation devient fardeau.

13:53 Écrit par Neothene dans Méditations, Oracle et laquais | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2010

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"Moi, je me reconnais pécheur".

Arrogance tapie derrière une humilité feinte. Déclaration qui, par elle-même, contredit son contenu. Il en va de même pour toute pièté ostentatoire.

Qu'est-ce d'autre, au fond, que dire : "moi, je vaux mieux que vous" ?

L'ego, une fois de plus.

21:45 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

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La pornographie : plaisir, joie de profaner.

21:31 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

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Qu'on puisse soudain saisir, par un "heureux hasard", ce qu'on n'était pas parvenu à comprendre durant des années alors que tout était là, devant nous, en évidence... voilà qui est proprement merveilleux et quelque part (aussi) effrayant.

Par un "heureux hasard", et c'est tout...

21:26 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)