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28/04/2010

Parade (défoulement)

On ne peut que se figer, se pétrifier, à trop regarder ses mines crispés et ses corps raidis à force de stéréotypes et de compromission. Serviles, ils voudraient vous voir semblables à eux, et c'est leur faire injure que de respirer la liberté comme vous le faites. Provocation que d'être soi, de ne pas rêver à des fariboles préformatées, de ne pas s'extasier sur de la vie en carton-pâte et des soleils en 3D.

Je vous emmerde et quelque part, je vous plains, pauvres automates, avec vos existences de parade. Oui, je vous plains pauvres ères réduits à singer une pseudo virilité de gorilles anabolisés. Je vous plains nabots hargneux gesticulant qui passez votre temps à vous la mesurer. Je vous plains aussi, pauvres greluches bottées claque-talons au pas saccadé qui préféraient courir, plutôt que de vous demander où vous allez. La vie n'est pas un sitcom ou un clip ; la rue n'est pas un podium, une arêne ou un ring. Faut-il vous le préciser ?

Faut-il vous expliquer qu'on vous vole votre âme et votre vie ? Et que je peux être dans mes pires moments tenté de penser que vous le méritez.

 

22:00 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, quotidien, tendance