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25/03/2012

Maroc 29 février - Tanger (2ème journée)

Petit déjeuner sur la terrasse. Discutons avec A. et J. de ce que nous avons fait la veille. J. nous conseille de régler la question des billets de train à l'avance pour éviter stress et tracasseries. Je demande à A. lorsqu'il vient rechercher notre plateau si éventuellement ils acceptent d'accueillir des enfants. Il me répond par la négative ; le lieu comporte trop de dangers pour un petit, pas avant 13 ans. Avec les escaliers très raides, la terrasse, etc. « It's not a good idea ». Mais lorsque nous redescendons ils nous attendent tous les deux au niveau de la cuisine. J. nous demande quel âge à notre enfant, si nous avons une photo d'elle, la trouve très mignonne et nous explique que maintenant qu'ils nous connaissent un peu, ils peuvent peut-être envisager le fait que nous emmenions notre fille une prochaine fois.
Descendons par la médina jusqu'à l'avenue Mohammed VI que nous empruntons pour rejoindre la gare et acheter nos billets à l'avance. A. nous a indiqué comment rejoindre la gare et la durée approximative du trajet à pieds. Plage et palmiers d'un côté, immeubles ultramodernes de l'autre, avec ici et là un certain nombre de chantiers et d'immeubles en construction.
Autour de la gare, même panorama. Sur les pelouses et les terre-pleins des ouvriers prennent leur pause déjeuner. Certains sont allongés et semblent dormir.
Une fois munis de nos billets, nous prenons un taxi avec lequel il faudra marchander car il nous fait de toute évidence un tarif spécial touristes. Arrivés sur la place du grand Socco, nous remontons un rue sur la gauche en direction de la partie moderne de la ville. Dans une petite descente sur la gauche un peu après quatre cinq parterres de lunettes de soleil et d'accessoires se tient le restaurant où nous projetons de déjeuner spécialisé dans le poisson. Nous demandant s'il est réellement ouvert en raison du gros bout de bois qui en condamne l'accès, nous finissons tout de même par entrer sur invitation d'un des serveurs. A côté de la table où on nous installe, un couple de français accompagnés d'une petite fille de 5 ou 6 ans est en train de déjeuner. Un serveur d'une quarantaine d'années, crâne tondu nous apporte régulièrement les plats qui composent ce repas très copieux. A chaque plat apporté, le serveur nous lance un « bonjour ! Comment ça va ! Et les enfants ? La famille ? » Etc... Le petit manège qui m'amuse au début finit par me lasser. La fatigue occasionnée par la journée de la veille commence à me tomber dessus. Le côté sympa des gens du restaurant, à tort ou à raison, me paraît factice. Un vieux homme dont on ne connaît pas la fonction au sein du restaurant passe de table en table pour s'informer de l'avancée de chaque repas, si tout va bien, etc. Mais les choses s'éclairent lorsqu'à la fin du repas il nous invite à le suivre dans une salle derrière. Là, nous découvrons son énorme marmite en cuivre ; il y fait mijoter un des plats pour la journée du lendemain. Il nous offre un petit panier en osier avec une poterie et des ustensiles en bois. Lorsqu'il apprend que nous sommes mariés, il nous mène de nouveau au fond où il nous offre une petite boîte remplie d'une huile dont il nous explique les vertus multiples et l'utilisation.
Sur le chemin pour rentrer, nous nous faisons alpaguer pour un vieux bonhomme à lunettes habillé d'une djellaba. Je le reconnais : sur le chemin la veille, il nous a proposé discrètement du cannabis. Je n'aime pas son regard et il ne m'inspire aucune confiance. Mais je commence à être vraiment fatigué et j'ai du mal à m'en dépêtrer. I. finit par s'en méler. L'homme lui dit alors quelque chose que j'identifie à une insulte, et lorsque cette fois vraiment énervé je vais pour le remettre fermement à sa place, I. m'empêche d'intervenir. Nous nous chamaillons : I. n'a pas entendu d'insulte mais une exclamation et elle me reproche de ne pas me montrer suffisamment ferme d'emblée avec ce genre de personnes. Je suis quant à moi persuadé qu'il l'a insultée, et je ne comprends pas qu'elle m'ait empêché de réagir tout en me reprochant de ne pas me montrer assez ferme. Je reste silencieux et tendu lorsque nous rentrons. Et lorsque nous ressortons je ne suis toujours pas parvenu à me défaire de ma mauvaise « tournure d'esprit ». Tout me pèse et je n'ai plus du tout envie d'être là ; l'enchantement de la veille a disparu pour ne plus laisser place qu'à la déprime et au dégoût. Nous marchons longuement et un peu au hasard des rues. Je me force à prendre quelques photos.
Après avoir tenté de nous rendre à deux adresses conseillées par A. et J. mais malheureusement fermées, je propose à I. de nous rendre au Café de France. A. nous a conseillé la veille de nous y arrêter pour observer les gens et la vie de la rue. Nous y installons et je ne parviens toujours pas à sortir de mon mutisme ; je prends conscience que je suis épuisé et les mots me reviennent peu à peu. Echangeons nos impressions. La parole me déleste du fardeau comme par magie. Les émotions trouvent enfin des mots pour les exprimer. Je me sens toujours fatigué mais soulagé. Nous restons un bon moment à observer les gens à l'intérieur et à l'extérieur du café. I. m'explique la nécessité de trouver par moments des « zones de replis » comme celle-ci.
Repartons pour notre hébergement. Toujours dans le même tronçon de ruelle, un autre type m'alpague auquel je ne réponds tout simplement pas. Puis un autre un peu plus loin qui joue visiblement les rabatteurs pour un restaurant et que je garde lui aussi à distance.
Arrivés à la maison d'hôte, nous passons un moment sur la terrasse. La nuit est tombée. Un Muezzin  lance son appel, puis un autre, et un autre, et un autre. Polyphonie à laquelle cette fois je ne trouve plus aucun charme. Je reste un peu indifférent à regarder les lumières de la ville. Un peu plus loin, on aperçoit celle de l'Espagne. I. tente de prendre quelques photos de nuit avec son portable et je reste affalé à regarder le panorama. Comme je suis crevé, tendu, mon esprit tend comme chaque fois dans cette situation vers une sorte d'irrationnel ; je suis un obnubilé par l'idée qu'I. Puisse laisser tomber par maladresse son téléphone dans le vide. Pitoyable.
Nous descendons vers 20h00. A. et J. sont en bas et nous demandent comment s'est passé cette journée. Ils nous proposent de faire du feu dans le gigantesque poêle car le temps s'est considérablement rafraîchi. Faisons part chacun de nos impressions, nous les questionnons sur leur parcours, leurs origines, etc. Comme nous envisageons de nous rendre au restaurant un peu classe et tranquille que nous n'étions parvenu à trouver la veille au soir, A. nous propose de nous faire accompagner par H., un monsieur très chaleureux et courtois.
Au restaurant, ambiance tamisée. Presque personne dans ce décor à la fois classe et minimaliste. Un français un peu chic d'une cinquantaine d'années et un jeune marocain très sympathique nous accueillent. Le jeune homme viendra régulièrement nous voir tout au long de ce repas composé de tajines et de vin ; nous discutons d'expressions arabes, de prononciation ; il rit un peu de notre difficulté à prononcer certaines lettres.
Au final, nous passons une excellente et reposante soirée.
H. nous attend à la sortie du restaurant. Je ne peux m'empêcher de me sentir un peu gêné par la situation, mais I. me dit que les choses étaient convenues de cette manière. H. nous souhaite bonne nuit et nous rentrons nous coucher.

23:49 Écrit par Neothene dans Où je vis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, voyage, vacances

17/03/2012

Coulé dans le béton

 

Du terne, du plat, du gris, des chemins trop balisés.

Des uniformes, partout de l’uniforme.

Jusqu’aux visages.

Traits sans esprit ?

Où était donc passée la vie ?

De retour, les premiers jours, j’ai cru mourir asphyxié.

Coulé dans le béton.

Mais le béton se fissure.

Comme toujours, de haute lutte, la plante se fraie son chemin.

Vers la source, la lumière.

Qu’on ne l’oublie pas, la nature reprendra toujours  ses droits.

Malgré nous si besoin.

 

Le sol d’asphalte pour plancher

Le ciel sans étoile pour plafond,

Le vacarme des carcasses de tôles hurlantes pour musique.

Chez  moi partout.

Même ici.

 

13:56 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (3)

12/03/2012

La lampe, le brasier, la nuit

 

La lampe qui nous éclaire,

Certains voudraient étendre partout sa flamme,

Et en faire un brasier.

Alors les cendres,

Alors la désolation.

 

La lampe qui nous éclaire,

Certains par peur de l’incendie,

Ou par vanité et suffisance

Voudraient n’en plus voir la flamme et l’étouffer pour toujours.

Alors ils râlent et rampent dans les ténèbres et la boue.

 

10:29 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualité

11/03/2012

Maroc 28 février. Tanger.

Décollage à 8h30. Nous traversons un plafond de nuages. Impression de tout laisser derrière moi. Puis à l'horizontale, enfin. Belle lumière rose. Nous planons au dessus d'un tapis de nuages  granuleux extrêmement compact. Après avoir pris le petit déjeuner servi par la compagnie et potassé la brochure laissée à notre disposition, je constate que nous survolons déjà l'Espagne. Files d'éoliennes le long des crêtes des massifs espagnoles. L'altitude est maintenant supérieure à 10 000 km et la température de -74° à l'extérieur. Traversée du Détroit de Gibraltar très rapide. Nous sommes presque arrivés. Nous survolons la côte à si basse altitude que j'ai l'impression que nous allons atterrir sur la plage.


A l'aéroport de Tanger. Change. A la sortie, F. nous attend. C'est un jeune marocain très sympathique d'une trentaine d'années environ à la voix rauque de grand fumeur, habillé en jeans et blouson de cuir avec sur la tête une casquette à l'ancienne qu'il porte la visière au raz des yeux ce qui lui donne un peu des airs de macho italien ou espagnol. Il nous invite à monter à l'arrière de sa minuscule fourgonnette rouge. L'intérieur vaut le détour : nous sommes assis sur une banquette à ressort avec un tapis marocain à nos pieds. A l'avant, le tableau de bord est recouvert d'une sorte de fourrure ; aux poignées entourées de bandanas rouges de chaque côté du pare-brise sont attachés des schtrompfs en pluche. J'observe la vie tout autour. Impression de liberté dans les attitudes et de vitalité. Les gens traversent les rues à l'arrache, les banquettes arrières des taxis couleur sable supportent quatre personnes, de jeunes gars sans casques slaloment en mobylettes entre les voitures et les gens.
Durant le trajet, F. hèle plusieurs personnes à travers la portière ; il s'arrête parfois cinq secondes pour leur parler. La taille de son véhicule lui permet de circuler dans les artères de la médina et nous arrivons très rapidement chez nos hôtes.

A. et J., couple d'américains d'une cinquantaine d'années installés à Tanger sont très décontractés et sympathiques, un peu baba mais en plus chic et sobre. Ils nous font visiter une petite chambre au rez de chaussée dans les tons vert émeraude très haute de plafond et recouverte par endroits de mosaïque. Une fenêtre avec vitraux de couleur protégée par un grillage ouvragé donne sur la rue et sur une fontaine. L'ensemble est à la fois très joli, typique et intime. Nous visitons ensuite le reste de la maison toute en hauteur. Les escaliers recouverts de mosaïque sur très étroits et très raides. A un étage, un coin cuisine ; à un autre, un coin salon, etc. Nous finissons par arriver sur une petit terrasse pourvue d'un coin véranda qui offre une vision panoramique de toute la médina. On nous y installe pour prendre le thé tranquillement. Nous y restons une petit heure à jouir de la perspective offerte par l'endroit. Pas très loin, la mer. Tout autour de nous, une juxtaposition de petites maisons blanches avec terrasses et fouillis de paraboles et d'antennes télé. J. remonte nous voir et nous propose de faire le tour du quartier pour nos donner quelques points de repères dans ce labyrinthe et quelques bonnes adresses. Durant une demie heure,    A. nous explique un certain nombre de choses et nous donne des repères visuels ; son attitude et celle de J. et les relations très amicales qu'ils semblent entretenir tous deux avec les gens du quartier témoignent de leur intégration dans la vie de la médina. Arrivés à la grande place, après nous avoir demandé si nous nous sentions capables de retrouver notre chemin, ils nous laissent profiter de la ville.

Parmi les adresses qu'ils nous ont indiquées, nous nous rabattons sur une toute petite gargote sans enseigne. Une femme aux yeux clairs assez jeune et très gironde nous montre, exposés sur le comptoir derrière lequel elle se tient, les différents tajines du jour. Nous nous installons sur l'unique table placée au milieu de la petite salle et recouverte d'une toile cirée. Le long des murs autour des supports permettent aussi à quelques personnes de se poser pour prendre leur repas. Je contemple un court instant le gros frigidaire sixties vert et un peu délabré placé à côté de l'entrée. Deux ou trois matous rentrent et sortent régulièrement, inspectant les lieux à chaque passage dans l'espoir de glaner quelques bricoles. Comme nos voisins de table, nous savourons notre tajine tout en jetant régulièrement un œil sur la petite télévision placée tout en hauteur qui diffuse les informations du jour. Les sujets internationaux abordés de même que la manière de les présenter donnent quelque chose de visiblement similaire à ce que nous connaissons ; sans connaître la langue nous comprenons en substance ce qui se dit dans la lucarne.

Une fois sortis, nous décidons d'aller sur la petite place plus bas prendre le thé à l'adresse conseillée par J. même si l'endroit n'a à première vue  rien de bien réjouissant comme elle nous en a avertis. Une minuscule salle donne directement sur la rue et en terrasse, assis dans deux chaises en plastique en triste état, deux vieux marocains en tenues traditionnelles et à l'air rugueux fument le kif au moyen de longues pipes sculptées. A l'intérieur quelques tables le long d'un mur, au fond on discute et on fume visiblement la même chose qu'en terrasse. Sur le côté, un homme d'une quarantaine d'années affairé derrière de petits réchauds à gaz rudimentaires nous souhaite la bienvenue. Il se rappelle de nous, il nous a vu passer tout à l'heure avec A. et J. qui l'ont salué de loin. I. prend un grand café au lait et moi un thé à la menthe. Un vieux monsieur en djellaba se tient assis à la table juste devant nous. Le patron du café change de chaîne sur la petite télé placée en hauteur à l'entrée ; il met une chaîne européenne. C'est une marque d'attention à notre endroit. I. me fait remarquer à juste titre qu'on imagine assez mal la chose transposée chez nous : imaginez un marocain en djellaba ne parlant presque pas français qui se pointerait dans le micro troquet d'une petite ville  française, et à qui on mettrait Al Jazira par courtoisie. Surréaliste. Sur l'écran des mannequins aux tenues on ne peut plus minimalistes se déhanchent de manière très marquée en parcourant un long podium. Le vieux homme devant nous trouve le spectacle visiblement plaisant et très amusant. Il nous prend à témoin de ce qu'il voit avec force gestes, se cache les yeux, puis fait mine de repousser des deux mains les images en riant et en détournant la tête. S'en est trop pour lui, il n'a plus l'âge. Nous rions avec lui de la situation. De temps à autre, en arrière fond, un chant de coq sort de nulle part. Puis le vieux homme finit par se lever une fois bu son thé et nous salue d' un « aureuvoir » en nous souriant.

Une fois sortis, nous déambulons au hasard des ruelles. Nous finissons par atterrir dans un marché proposant viande et poissons. Ici, moi qui aimerais être végétarien si je n'aimais pas tant la viande, je suis mis à rude épreuve. Tout autour de moi des chapelets de viscères qui pendouillent, des pieds de moutons fraîchement découpés entreposés par terre ; ici et là des flaques de sang séché, des poulets démembrés accrochés un peu partout ; un peu plus loin, un type qui grattent un patte de mouton, et puis l'odeur, et cette énorme tête de bœuf renversée sur un comptoir et partiellement dépiautée et puis ces quelques mouches qui voltent autour de tout ça. Est-ce dû à la traversée de cette partie ? mais la salle dédiée à la poissonnerie, avec ses énormes tas de poissons jetés les uns sur les autres sans glace pour les conserver, ne m'inspire guère plus. L'exotisme peut résider aussi dans ce genre de choses.
Repartons, espérant grâce aux conseils avisés de A. retrouver rapidement notre logement. Après quelques allers et venues et bien des hésitations, nous parvenons enfin à bon port.

Sieste. Au dehors la rue comme si nous y étions. Mais je suis si fatigué qu'une fois endormi le muezzin ne parvient même pas à me réveiller. Trois quarts d'heure plus tard, j'ouvre les yeux. Au dehors des petits sont en train de jouer à proximité de la fontaine. Beaucoup de rires. Des bruits d'eau. Un chat qui s'est réfugié sur l'appui de notre fenêtre se fait asperger d'eau ; les gouttes viennent s'écraser sur les vitraux et je vois la silhouette du chat qui se recroqueville.

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Sortons nous promener le long des remparts donnant sur la mer. Le temps est très agréable. Autour de nous beaucoup d'enfants et de vie. Puis un homme en djellaba qui sort de chez lui nous salue et nous indique que nous sommes dans un quartier musulman et ancien. « Rien de moderne par ici. Quartier musulman. Les Falaises... ».
Nous finissons par atterrir sur une petite place pourvue de quelques bancs en bois un peu déglingués. Autour de nous, des mères avec les enfants et des jeunes qui discutent. Puis repartons et nous retrouvons sur la place du Grand Socco où A. et J. nous avaient laissés en fin de matinée. Plus haut, la partie moderne de la ville. Beaucoup d'animation en ce début de soirée.


Très fatigués par notre longue marche et par le voyage, nous décidons de retourner nous reposer à la maison d'hôte. Il nous faut retrouver notre chemin dans le méandre des ruelles. Un vieux homme nous entreprend et veux nous montrer une boutique « pour le plaisir des yeux seulement. Pas pour acheter. ». Pensant qu'il s'agit de sa boutique, nous nous montrons courtois et acceptons de le suivre. Il nous mène jusqu'à une boutique d'herboriste et nous présente avant de s'éclipser à un homme d'une trentaine d'années qui se lance dans un exposé de son activité. L'homme nous fait sentir différents produits et nous en explique les vertus. J'écoute distraitement et mes yeux parcourent les longues rangées de gros bocaux exposés sur les étagères. Il finit par nous laisser « regarder » pour accueillir deux autres personnes (des locaux cette fois). Nous restons le temps minimum par politesse, puis ressortons en le saluant. « A bientôt. N'hésitez pas à repasser ». Une fois dans la rue, le vieux homme en djellaba nous attend et après quelques pas nous demande quelques dirhams. Nous refusons poliment. Après avoir fait un crochet par un petite épicerie, nous rentrons et passons une partie de la soirée sur la terrasse à profiter de la vue tout en mangeant de la vache-qui-rit sur du pain et en buvant un soda à la pomme très sucré.

15:26 Écrit par Neothene dans Où je vis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, vacances, voyage, carnet, maghreb