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30/06/2012

Etat

L’année s’est achevée qui continue pourtant comme sourde à son état.
Plus rien ne se passe mais tout te poursuit.

Tu évolues sans trop savoir quoi faire de ce corps alourdi.
Ta gravité même a fait place à la pesanteur.
Comme tu n’aimes pas ce temps qui enfle et accable. Et cette langueur, cette mollesse.

Te tirent autre part de trop nombreux possibles
Mieux vaudrait le mur bête sur lequel s’essayer vainement les poings que ces horizons improbables qui font craindre la bascule dans l’espace sans accroches.

19:27 Écrit par Neothene dans Epines, Méditations, Où je vis | Lien permanent | Commentaires (0)

09/06/2012

Rêve du 9 juin

Sur un plateau de télévision, deux répliques de ma fille de deux ans et demi, l’une cheveux châtains l’autre blonde, dansent derrière deux micros et chantent avec l’air de bien s’amuser. Dans mon rêve, ce sont les filles de Jacques Higelin. Mon regard s’étend au reste de la scène et je m’aperçois qu’elles sont cinq  au total, toutes identiques hormis la couleur de leurs cheveux déclinée du blond jusqu’au brun foncé.

Je me retrouve ensuite chez Jacques Higelin. Il habite un studio crasseux dont le sol est jonché de cadavres de bouteilles de gin et de moutons de cheveux. Nous sommes tout deux aussi sur une espèce de paillasse qui fait office de lit. Higelin est assis en tailleur à côté de moi, les cheveux en bataille, habillé de vêtements larges, sales et froissés, l’air pas réveillé. Nous sommes dos à la fenêtre, et je me tourne parfois pour regarder la rue à travers la vitre ; nous nous trouvons visiblement rue des écoles dans la 5ème arrondissement, à l’endroit où se trouve normalement le Collège de France. Higelin tente de m’expliquer, au moyen d’un discours à la fois alambiqué et hésitant ponctué de grands gestes, les raisons pour lesquelles il tient à ce que ses filles commencent à faire de la scène dès le plus jeune âge. Je me tourne de nouveau vers la fenêtre et constate que la rue n’est plus la même ; nous sommes maintenant en province ou à l’étranger.

Une dame de cinquante ans, visiblement espagnole ou portugaise, rentre dans le studio. C’est la femme de ménage de Jacques Higelin qui revient des courses et lui rapporte une brosse à dent.rose et blanche Fin du rêve.

 

11:25 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rêve, rêves