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07/05/2012

Après les urnes

Nous sommes bien organisés. Défilé d’enveloppes. Eclosion de bulletins. Une quasi routine, déjà. Parfois, en d’interminables séries de papiers semblables, le hasard semble vouloir nous signifier quelque chose. Pour la première salve, je suis celui qui énonce les patronymes. Pour la deuxième, la tête inclinée et reposant sur la main gauche, coude sur la table, le stylo bleu dans la droite, je fais des bâtons sur une feuille ; je souris intérieurement car je me fais, à ce moment précis, l’effet d’un étudiant qui s’emmerde en prenant des notes de cours, et simultanément d’un écolier apprenant à écrire.

Des accidents viennent parfois casser cette routine. Un bulletin suspect émerge lentement d’une enveloppe ; ce sont deux bulletins soudés comme des frères siamois par un crachat. Plus tard, une enveloppe perd sa raison d’être : qu’est-ce qu’une enveloppe qui ne renferme rien ? Plus tard encore, faux choix, un nom barré d’une croix. Et puis celui-là, enfin : au dessus du nom du candidat cette bien belle sentence entre guillemets : « choisir c’est renoncer ».

 

15:49 Écrit par Neothene dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elections, présidentielles, hollande, sarkozy, président

11/01/2009

La victoire annoncée des marchands du temple

Le champion des marchands du temple se signait parfois, en présence des caméras, à la manière du "parfait catholique". Aussi bon nombre de "parfaits catholiques" ne virent en lui que le champion des valeurs et d'un ordre à reconquérir. Puis le "champion" fut élu largement et fit tout ce qu'il avait dit qu'il ferait, et bien plus encore. Il accrut les inégalités, mit en place des mesures qui allaient totalement à l'opposé des valeurs traditionnelles de famille, de travail... Flexibilité, précarité, instabilité, etc. Il décida, lui le "bon chrétien", que dimanche devait devenir un jour comme les autres où les uns travailleraient et les autres consommeraient (ceux qui ne travailleraient pas, bien entendu. Et puis que pouvait-on faire d'autre de toute façon que consommer ou travailler, le dimanche ?).

Puis quand il eut achevé son oeuvre, il la contempla et vit que c'était mauvais...

Si les "pharisiens" s'étaient montrés plus sensibles aux valeurs chrétiennes véritables, au fond plutôt qu'à la forme et aux salamalecs, les marchands du temple ne l'auraient peut-être pas définitivement emporté.

22:52 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, sarkozy, religion, christianisme