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26/02/2010

Nuits V

Je suis en discussion avec quelqu'un que je ne vois pas (je ne le regarde pas, vraiment, et il est comme une ombre à côté de moi, quelque chose d'indistinct). Je suis en train de lui parler du carême, et je lui explique l'incertitude dans laquelle je me trouve quant à la pertinence et la rigueur de mes choix pour marquer cette période.

Il me répond : "Devenir chrétien prend un certain temps".

 

22:53 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

Nuits IV

(J'ai bien conscience du caractère thématique de ces derniers rêves, et du côté un rien comique de celui-ci, mais je les raconte comme ils se sont présentés).

Une femme "chic" d'une soixantaine d'années très sèche parée de breloques (boucles d'oreille en or, collier) avec un sourire crispée se présente près de moi. Je suis dans une pièce avec d'autres personnes qui sont sensées m'être familières. L'endroit pourrait être une sorte de taverne. Je ne sais pas vraiment. La présence de cette femme m'est pénible et je la sais nuisible pour moi comme pour les autres. Elle parle de manière outrancière et fait des "manières", elle s'exprime avec de grands gestes. Je ne saisis pas ce qu'elle dit. Je lui attrape le poignet droit et je tente de lui faire une sorte de clef, mais elle est tellement raide que je ne parviens pas à mon but et elle, de son côté, ne semble pas perturbée par ce que je suis en train de tenter de lui faire. Je me dis alors que je n'emploie pas la méthode adéquate. Je cherche alors machinalement une formule lithurgique ou un mot en latin pour la repousser, mais rien ne me vient. Puis soudain, du bout de l'indexe et du majeur réunis je lui appuis fortement entre les deux yeux en prononçant "Deus !". Elle se retrouve repoussée deux mètres plus loin, l'air de ne pas comprendre ce qui lui arrive.

22:51 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

18/02/2010

Nuits III

Ambiance sépia. Je suis sur mon lieu de travail. Une personne que je ne vois pas et qui passe à côté de moi m'annonce l'arrivée de quelqu'un avec un soupçon d'ironie dans la voix. Je cherche des yeux la personne en question et je vois arriver une femme grosse et brune , les cheveux ondulés et sales, habillée de noir. Elle me regarde avec un sourire malsain. Je suis en proie à une sorte de peur irrationnelle, et je comprends (je ne sais comment) que son être abrite un grand nombre de personnes différentes. Je saute à travers elle, comme si je plongeais dans un lac pour annihiler toutes les personnalités qui la constitue, et mettre un terme à ce qui lui donne pouvoir sur moi. Je sais d'"instinct" que je dois procéder ainsi. Juste après avoir "plongé" je vois les visages et je perçois successivement, avant qu'ils ne disparaissent très vite, les esprits des personnes que renfermait l'être de cette femme.

 

22:47 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

13/02/2010

Nuits II

Tonalité générale grisâtre. Ville au bord d'une mer inerte. Je ne sais pas ce que nous faisons ou attendons. Je suis avec ma compagne. Les gens que j''aperçois semblent vivre à moitié dehors. Certains s'abritent dans des halls d'immeubles. Beaucoup de personnes agglutinées par petits groupes comme pour se tenir chaud. Une certaine animalité émanent d'eux. La plupart ont le regard comme éteint. Leurs yeux ternes n'expriment rien et ils ne semblent éprouver aucun type d'émotion. J'en aperçois qui marchent sans but, errant par petits groupes comme dans l'attente de quelque chose; d'autres se tiennent au bord de l'eau contre les rochers. Mais je sais qu'ils n'attendent rien. Ils réflètent simplement la situation. C'est le type d'intuition qui me vient spontanément. Nous sommes sensés être à la fin des temps.

Il y a à un endroit un bâtiment de bois fermé, percé ici et là de meurtrières. Dans mon rêve, je sais que cet endroit est habité par une sorte de groupe de révoltés. Je pense à quelque chose comme des fanatiques religieux. Dans mon rêve, je réalise qu'ils sont les seuls parmi les gens qui nous entourent à encore éprouver quelque chose de l'ordre de l'humain, mais que leur révolte n'est qu'égarement et qu'elle est stérile. Je ne les verrais pas sortir de la bâtisse.

Puis je me retrouve seul, toujours au même endroit, mais la mer est remplacée par un fleuve. La nuit tombe sur ce monde morne et désespéré, et les gens cherchent refuge. Ils obéissent à une sorte d'instinct qui les guide comme des bêtes, et les incite à se mettre à l'abri de quelque chose. La nuit est soudain tombée. Je me retrouve seul et je sais que je ne devrais plus me trouver à l'extérieur. Je suis en danger. Je me couche à plat ventre dans l'herbe, et de la vase et du fleuve émerge une grande ombre anthropomorphe (je sais qu'elle n'est pas seule, et que d'autres sont en train de sortir de l'eau un peu partout aux alentours), qui vient marcher non loin de moi. Elle finit par passer juste à côté de ma tête, me frolant presque, et j'ai le sentiment qu'elle va butter contre moi ou me sentir; mais je me crispe, refusant la situation, et j'échappe miraculeusement au danger avec le sentiment d'avoir, par mon refus, détourné le péril.

Je me réveille.

22:59 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : rêves

01/02/2010

Désir

Teresa_of_Ávila.jpg
Sainte Thérèse d'Avila - François Gérard

09:30 Écrit par Neothene dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, mystique, désir, extase, dieu, peinture