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25/01/2010

Péché

"Dieu n'est offensé par nous que dans la mesure où nous agissons contre notre propre bien."

Saint Thomas d'Aquin - Somme contre les gentils III

23:19 Écrit par Neothene dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, religion, dieu, foi, péché

22/01/2010

Chapelet

Des morceaux de nuit étoilée,

un à un égrainés

Dont chaque constellation exprime

Dessine

un des noms multiples de l'Unique.

 

22:44 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, religion, prière, dieu, spiritualité

18/01/2010

Portrait de contemporain II

Il joue à être Bloy, Nietzsche, De Maistre et PK Dick réunis,

Cyber-néant qui prétend pourfendre un nihilisme dont il n'est lui-même qu'une des facettes.

 

Lui, le pseudo "chrétien"rock'n'roll, enflé à la fumette, ex-Bushiste à breloques imbibé de haine,

il confond religion et politique.

En ceci, il est à l'image (encore une fois) de ce qu'il prétend combattre, et qu'il ne fait (sans le savoir il faut l'espèrer) que cautionner.

 

Lunettes noires, perfecto. Visuel et marketing savamment pensés...

Avec sa com au millimètre, ses provocs et ses paradoxes faciles,

sa verve mégalomane et caustique prompte à ravir

jeunes en quête d'eux-mêmes, faibles et paumés inquiets,

"croyant" qui ne croit qu'à ses propres fantasmes...

De ce personnage qu'il s'est créé il est désormais devenu le prisonnier.

Car récitant son cathéchisme et calquant leurs goûts sur les siens proclamés,

Ses adeptes arrogants, enfièvrés, sont devenus les barreaux de la prison de cet égo surdimensionné.

Puissent-ils être sauvés de leur égarement.

 

12:38 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : société, politique, religion, christianisme, dantec

07/01/2010

Pater sinister

L'appel vient darder ma chair. Le tumulte, polluer ma paix.

Culpabilité sourde à la raison, fatalisme improbable et encore inenvisageable...

Devais-je tout dire, en pure perte comme il fallait s'en douter (toi, tu l'avais depuis longtemps compris, ma Belle)?

Vider le trop plein, faire le ménage une bonne fois pour toute semblait  une nécessité. Une révolution récente appellait bel et bien ce changement complet de paradigme. Et pourtant...

Seras-tu un jour adulte, pour enfin atteindre au complet détachement, et ne rien attendre de lui jamais ? me disais-je. Mais était-ce là vraiment la question ?

Le père auquel je m'en remets totalement désormais, Père de tous, en l'absence de celui qui ne fut jamais ce que ce nom désignait (impliquait...) me parle une langue qui me console et m'apaise, et m'élève. Il fut toujours là pour moi, même quand je l'oubliais. Mais rien ne me permet encore d'oublier l'autre... C'est que j'ai à suivre une voie qui m'interdit la froide indifférence. La seule possible, parce que ma voie.

Une forme particulière d'humanité qui nous ancre au passé ; ce qu'il me faudrait renier pour trouver la paix. Pure illusion. Tu es comme tu es, tu dois faire avec ce qui t'a été donné, ce que le temps t'a fait collecter et, autant que faire ce peut, le magnifier.

13:35 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2010

Intuition personnelle

C'est probablement ce que l'idée de Dieu donne à travers nous qui, à Ses yeux, nous juge en tant que "croyants", et non la nature de nos conceptions théologiques ou l'apparat d'une pratique zélée, quelle qu'elle soit.

Vers l'aube, il rêva...

"Vers l'aube, il rêva qu'il s'était caché dans une des nefs de la bibliothèque de Clementinum. Un bibliothéquaire aux lunettes noires lui demanda : Que cherchez-vous ? Hladik répliqua : Je cherche Dieu. Le bibliothécaire lui dit : Dieu est dans l'une des lettres de l'une des pages des quatre cent mille tomes de Clementinum. Mes parents et les parents de mes parents ont cherché cette lettre ; je suis devenu aveugle à force de la chercher. Il ôta ses lunettes et Hladik vit ses yeux morts. Un lecteur entra pour rendre un atlas. Cet atlas est inutile, dit-il et il le donna à Hladik. Celui-ci l'ouvrit au hasard. Il vit une carte de l'Inde, vertigineuse. Brusquement certain, il toucha l'une des plus petites lettres. Une voix de partout lui dit : le temps pour ton travail t'a été accordé. Alors Hladik s'éveilla.

Il se rappela que les songes des hommes appartiennent à Dieu et que Maïmonide a écrit que les paroles d'un rêve sont divines quand elles sont distinctes et claires et que l'on ne peut voir celui qui les a prononcées."

Le miracle secret - JL Borges

23:35 Écrit par Neothene dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : borges, dieu, rêves, littérature

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23:25 Écrit par Neothene | Lien permanent | Commentaires (0)