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28/04/2010

Parade (défoulement)

On ne peut que se figer, se pétrifier, à trop regarder ses mines crispés et ses corps raidis à force de stéréotypes et de compromission. Serviles, ils voudraient vous voir semblables à eux, et c'est leur faire injure que de respirer la liberté comme vous le faites. Provocation que d'être soi, de ne pas rêver à des fariboles préformatées, de ne pas s'extasier sur de la vie en carton-pâte et des soleils en 3D.

Je vous emmerde et quelque part, je vous plains, pauvres automates, avec vos existences de parade. Oui, je vous plains pauvres ères réduits à singer une pseudo virilité de gorilles anabolisés. Je vous plains nabots hargneux gesticulant qui passez votre temps à vous la mesurer. Je vous plains aussi, pauvres greluches bottées claque-talons au pas saccadé qui préféraient courir, plutôt que de vous demander où vous allez. La vie n'est pas un sitcom ou un clip ; la rue n'est pas un podium, une arêne ou un ring. Faut-il vous le préciser ?

Faut-il vous expliquer qu'on vous vole votre âme et votre vie ? Et que je peux être dans mes pires moments tenté de penser que vous le méritez.

 

22:00 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, quotidien, tendance

16/04/2010

Je vous rêve...

Nulle part chez soi.

Je vous rêve morts.

Je vous rêve éparpillés et dissipés.

Je vous rêve libérés de votre misère.

22:39 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

18/01/2010

Portrait de contemporain II

Il joue à être Bloy, Nietzsche, De Maistre et PK Dick réunis,

Cyber-néant qui prétend pourfendre un nihilisme dont il n'est lui-même qu'une des facettes.

 

Lui, le pseudo "chrétien"rock'n'roll, enflé à la fumette, ex-Bushiste à breloques imbibé de haine,

il confond religion et politique.

En ceci, il est à l'image (encore une fois) de ce qu'il prétend combattre, et qu'il ne fait (sans le savoir il faut l'espèrer) que cautionner.

 

Lunettes noires, perfecto. Visuel et marketing savamment pensés...

Avec sa com au millimètre, ses provocs et ses paradoxes faciles,

sa verve mégalomane et caustique prompte à ravir

jeunes en quête d'eux-mêmes, faibles et paumés inquiets,

"croyant" qui ne croit qu'à ses propres fantasmes...

De ce personnage qu'il s'est créé il est désormais devenu le prisonnier.

Car récitant son cathéchisme et calquant leurs goûts sur les siens proclamés,

Ses adeptes arrogants, enfièvrés, sont devenus les barreaux de la prison de cet égo surdimensionné.

Puissent-ils être sauvés de leur égarement.

 

12:38 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : société, politique, religion, christianisme, dantec

07/01/2010

Pater sinister

L'appel vient darder ma chair. Le tumulte, polluer ma paix.

Culpabilité sourde à la raison, fatalisme improbable et encore inenvisageable...

Devais-je tout dire, en pure perte comme il fallait s'en douter (toi, tu l'avais depuis longtemps compris, ma Belle)?

Vider le trop plein, faire le ménage une bonne fois pour toute semblait  une nécessité. Une révolution récente appellait bel et bien ce changement complet de paradigme. Et pourtant...

Seras-tu un jour adulte, pour enfin atteindre au complet détachement, et ne rien attendre de lui jamais ? me disais-je. Mais était-ce là vraiment la question ?

Le père auquel je m'en remets totalement désormais, Père de tous, en l'absence de celui qui ne fut jamais ce que ce nom désignait (impliquait...) me parle une langue qui me console et m'apaise, et m'élève. Il fut toujours là pour moi, même quand je l'oubliais. Mais rien ne me permet encore d'oublier l'autre... C'est que j'ai à suivre une voie qui m'interdit la froide indifférence. La seule possible, parce que ma voie.

Une forme particulière d'humanité qui nous ancre au passé ; ce qu'il me faudrait renier pour trouver la paix. Pure illusion. Tu es comme tu es, tu dois faire avec ce qui t'a été donné, ce que le temps t'a fait collecter et, autant que faire ce peut, le magnifier.

13:35 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

01/12/2009

Rage

Au départ, on est en rage. Le sang qui monte à la tête. Possédé par un sentiment - ressentiment - on est souillé.

Puis on effectue un pas de côté, on considère le funeste en soi. On l'isole, on l'enveloppe. On finit par le regarder comme une chose curieuse. Puis touchante, presque. Enfin, on sourit plein de pitié.

Il n'y a pas si longtemps la rage m'aurait envahi et j'aurai été un bon moment sa chose, par la faute d'autres. Par ma faute à moi surtout.

On prend toujours tout bien trop au sérieux. Les autres, et soi en premier lieu.

15:49 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2)

15/11/2009

...

Le "client-roi"

Puis l'"enfant-roi".

Et maintenant ? le "client enfant-roi"...

 

00:56 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, consommation

27/10/2009

Tribu

La "tribu", cette nouvelle famille qui vous isole des autres. Cet espace clos où chacun s'assure bien de la fidélité absolue de ses acolytes au conformisme qu'ils ont eux-même institué, et se fait ainsi l'agent très sûr de la stagnation de tous.

18:38 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (1)

11/10/2009

"Idéologophobie"

"phobie", c'est le suffixe qu'affectionnent de nos jours les idéologues de toute obédience. Par ce procédé magique, ils discrèditent instantanément les travaux des rares intellectuels qui se risquent encore à la nuance et à un semblant d'objectivité, et réécrivent tranquillement l'histoire de la pensée et l'histoire tout court.

13:13 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, livres, société, pensée, histoire

20/07/2009

Dimanche

La machine ne connaîtra plus de hoquets.

Sept jours sur sept, frénésie comme précipitation.

Comme avidité.

Comme course dans le vide.

Pas un instant n'abdiquera la cohue.

Du temps pour les siens on en a que faire.

 

Pour certains, le monde est boutique.

Pour d'autres, le travail un job perpétuel.

 

23:14 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, travail, politique

08/07/2009

Portrait de contemporain I - Celui qui sait

Entendez-le, cet esprit chagrin, vous expliquez combien il voit clair; à quel point, il n'est dûpe de rien. De toutes les combines qui se trament, de toutes les balivernes.

Il s'y entend à merveille pour vous dessiner un beau réseau de sens et de concordances. Tout ça s'explique aisément, il suffit juste d'avoir le courage de "regarder les choses en face". Le courage est de son côté, soyez-en sûr. Il n'est pas comme vous qui croyez ou encore qui baignez dans une sorte d'idéalisme naïf. Lui, il sait. Et vous pouvez voir à son air combien il se délecte de sa "lucidité" et de l'horreur de ce monde qu'il vous dépeint.

Sa transcendance à lui est négation de l'existence et de la valeur de toute transcendance. Sa croyance, être "délivré" de toute croyance. Il ne serait pas si satisfait de sa supposée singularité, il nous convertirait bien tous à ses vues, nous donnant ainsi pleinement accès à cet univers de désolation et de laideur qu'il s'est créé et qu'il juge apparemment (intellectuellement, du moins) si enviable.

Ironie suprême, son existence se conforme curieusement à ses conceptions. Elle se présente à lui constamment sous un jour sinistre et désespérant.

Il est malheureux comme une pierre, mais avec Raison; et c'est là, pense-t-il, le principal.

22/06/2009

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Virtuoses de ce dénigrement très à la mode qui se donne des airs d'esprit, vous ne faites que gonfler démesurément votre ego et semez la discorde en vous et en dehors de vous. Vous exultez bien fugitivement en vous rendant misérables durablement.

22:56 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite, société

09/06/2009

Portée

Porte le poids des années, des phrases qui tuent, des images à vomir.

Porte le fardeau de ces choix par où tu décimas les rêves de ceux_là même qui te chérirent.

 

00:02 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

22/02/2009

Homo nombrilus

Je n'accorde plus assez de valeur à mes obsessions. Puis-je encore me rêver "artiste"?

Je ne suis plus dûpe des constructions intellectuelles, des idées, et je ne vois partout que mythes et justification rationnelle de tous les égarements. Puis-je faire le "philosophe" ou l'intellectuel ?

Je ne me reconnais pas dans la plupart des croyants, le Pape me fait honte, les dogmes éveillent en moi le scepticisme, les rituels l'amusement ou l'agacement. Puis-je me considérer comme chrétien ou simplement comme croyant ?

Et ai-je encore assez de narcissiscisme et de vanité en moi pour continuer à tenir ce blog?

 

 

23:29 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2)

11/01/2009

La victoire annoncée des marchands du temple

Le champion des marchands du temple se signait parfois, en présence des caméras, à la manière du "parfait catholique". Aussi bon nombre de "parfaits catholiques" ne virent en lui que le champion des valeurs et d'un ordre à reconquérir. Puis le "champion" fut élu largement et fit tout ce qu'il avait dit qu'il ferait, et bien plus encore. Il accrut les inégalités, mit en place des mesures qui allaient totalement à l'opposé des valeurs traditionnelles de famille, de travail... Flexibilité, précarité, instabilité, etc. Il décida, lui le "bon chrétien", que dimanche devait devenir un jour comme les autres où les uns travailleraient et les autres consommeraient (ceux qui ne travailleraient pas, bien entendu. Et puis que pouvait-on faire d'autre de toute façon que consommer ou travailler, le dimanche ?).

Puis quand il eut achevé son oeuvre, il la contempla et vit que c'était mauvais...

Si les "pharisiens" s'étaient montrés plus sensibles aux valeurs chrétiennes véritables, au fond plutôt qu'à la forme et aux salamalecs, les marchands du temple ne l'auraient peut-être pas définitivement emporté.

22:52 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, sarkozy, religion, christianisme

La ville et ses lumières

"Comme elle est belle la ville et ses lumières. Seulement pour les fous." : chantait un rockeur français, il y a pas mal d'années. Bien avant d'être incarcéré pour homicide... Cette phrase, je la reprends telle quelle. Il m'arrive bien souvent de détester littéralement ce réceptacle de superficialité et de vanité que représente pour moi la capitale. Sa frénésie, la précipitation de mise à chaque coin de rue. Son système pervers de compensation érigé comme panacée. Qu'on ne s'y trompe pas. L'avidité culturelle qui la caractérise souvent n'est qu'une forme dissimulée, snobe et hypocryte de la consommation toute puissante qui régit notre quotidien. Aller voir fièvreusement la dernière bouze cinématographique de bidulle, se goinfrer de toutes les productions médiatiques. C'est et ce ne sera toujours, une fois de plus, que de la consommation. De quoi, aussi, alimenter les conversations en rivalisant d'érudition stérile entre deux brochettes ou deux sushis au japonais du coin. Et ces différentes formes de consommation n'ont toutes qu'un but : nous permettre de supporter une vie sans saveur, sans charme. Une ville où le vacarme est continuel et la fantaisie absente. Une ville où tout est balisé. Une ville où l'espace vital manque. Une ville où il est impossible de vivre pleinement et de s'adonner à la méditation et à la contemplation esseulée. Car ici règne le quantitatif, l'instantané et le fluctuant. Ce qui passionne cette semaine tombera dans l'oubli la semaine suivante. Je n'aime pas cette ville et je ne suis plus dupe de ses attraits supposés. Ils ne m'apparaissent que comme autant de mirages pour dissimuler l'ennui.

20:31 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : société

21/12/2008

Danse asphyxiée

 

Les divins enchanteurs ont quitté la place.

Le souffle déserté les poumons.

La vaine chorégraphie singe la danse éthérée et subtile des enîvrés.

Accablés de pesanteur,

Sourds au chant du Sur-Etre à la face désormais voilée,

Ils se contorsionnent, gesticulent à l'envie.

Les morts le sourire aux lèvres se livrent

A une pantomine dévastée.

Jusqu'où errer ? Jusqu'où s'égarer ?

Dans le tréfonds des consciences étroites

Le marécage leur sert de piste.

Quelqu'un l'a-t-il voulu?

A la ronde ils divaguent.

A la ronde.

La gloriole en amulette,

Le rictus en cascade.

Erructer plutôt que déclamer.

Né ici que reste-t-il à engendrer ?

Cavale des aveugles en mal de murs contre lesquels se cogner.

Mais la rencontre n'a jamais lieu...

Il fut un temps, un temps sublimé

Qui ne fut jamais rien d'autre

Que celui de nos rêves présents.

15:41 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

22/10/2008

L'inestimable

Je ne sais rien et vous non plus vous ne savez sans doute rien.

Alors après, on peut toujours construire un système d'explication bien cohérent. Oui, c'est peut-être ce qu'on peut encore faire de mieux. Un système lâche et évolutif qui muterait au fur et à mesure. Un système qui ne serait pas un cachot rutilant à la con. Cachot qui ne serait pas séduisant. Dont les autres ne voudraient pas. On sait bien comment ça fonctionne. Il y a les besogneux qui édifient et les autres qui viennent prendre le truc clé en main. Et ils en font leur truc. Ils se pavanent partout avec ça. Nihiliste, postmoderniste, deleuzien, lacanien, réactionnaire façon Maurras,... Ca évite de se faire suer l'âme. On prend ça et on se la joue “différent”. Au dessus du lot. La culture comme un déguisement. La culture comme un jargon de pseudo initiés. La culture comme une arme : à coup de mépris, je tue l'autre. Salement. De manière dégueulasse. Il faudrait mieux ne pas lire du tout. Cela me donne carrément envie de déserter, de fuire les livres. Je préfére le beauf, autant le dire. Je préfére le grossier au merdeux donneur de leçon qui lit en diagonal ou qui apprend par choeur. Et qui balance sa mixture comme un crachat. Eloignez-vous de vous même, éloignez vous des autres, de ceux qui sont réellement, perdez-vous et étouffez votre âme, vous avez bien raison. Ce sont des choses qui ne se monnaient pas et dont on ne fait rien socialement. Vous avez Raison, mille fois. Allez donc abreuver les bars et les amphithéatres de votre jactance, noircirent des pages de vos égos démesurés de non personnes. Il en restera bien quelque chose... quelque chose dont d'autres du même acabi pourront s'emparer pour briller à leur tour, et que la belle machine continue de tourner. Mais voilà, le catalogue commence à jaunir méchamment. C'est que les perroquets, les marchands, les techniciens , et les moralistes abondent mais les créateurs se font visiblement de plus en plus rares. Les personnes se font peut-être de plus en plus rares. Allez savoir...

Alors malgré ma conscience de n'être rien, de ne rien savoir (justement),je me sens un peu vivant encore. Vivant en comparaison de tous ceux qui pensent savoir et veulent vous le faire bien comprendre chaque jour dans leur exercice de vanité, de mépris et leurs monologues obscènes. Je connais tellement de gens de peu de culture qui savent bien plus qu'eux. De personnes d'une valeur inestimable, en fait. Inestimable, c'est un mot dont il faudrait redécouvrir le sens.

14:45 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, société

15/10/2008

Bête seller

"Trop intelligent pour être heureux". C'est le titre d'un livre récemment paru et dans un pays d'esprits chagrins comme le nôtre, c'est le succès de librairie assuré...

17:49 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (1)

25/06/2008

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Alors quand je suis rentré hier soir, que j'ai marché une heure trente durant à bonne cadence, le visage tel un masque et tout mon être tendu, révulsé par ces heures perdues à me faire pourrir la vie, je m'en voulais atrocement d'avoir accepté que tu viennes et m'accompagnes dans cette fuite. J'aurais préféré laisser toute cette merde derrière moi - une bonne marche d'une heure trente le long de la Seine avec ces secteurs industriels déglingués et déserts, glauques et pourtant si pleins d'une poésie en fait évidente (à laquelle tu n'es d'ailleurs pas insensible, je le sais bien) -, suffit à me délester de la saleté accumulée. J'aurais lis de la musique sur mes oreilles pleines d'acouphènes, quelque chose d'apaisant ou, au contraire, d'extrêmement agressif, et j'aurais marché tel un automate jusqu'à ce que mes pensées, ma pensée, mes rêves viennent retrouver leur siège. Que je me libère peu à peu, gagné par une saine fatigue.
J'aurais en retour été tout à toi. Je t'aurais étreinte longuement. Je me serais perdu dans des yeux et j'aurai goûté tes lèvres mon adorée.
Mais au lieu de cela, tu choisis de me suivre, et je ne pus me défaire du fardeau de cette journée. Une fois arrivé, je suis resté inerte, le regard perdu, épuisé sur le lit. La soirée était en grande partie foutue. Puis il y eut la nuit. Il y aura demain.

22:22 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

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Avant le grand départ le ras le bol atteint son plein. Réifié, aliéné, autant d'adjectifs issus d'une sorte de rhétorique marxiste que je ne peux m'empêcher d'accoler à ma petite personne. C'est que je suis un bon petit occidental gémiard quand je m'y mets !
Et pourtant... comment s'habituer à ce contexte, à ces attitudes ? Faire figure - bonne ou mauvaise - constamment. On ne vous laisse jamais tranquille et cet univers que vous êtes contraint d'accepter au moins partiellement vous vous en faîtes, bon gré mal gré, le représentant. L'imbécillité de votre hiérarchie vous retombe dessus. La moindre directive surréaliste de son cru devient votre. Vous faîtes corps avec cette entité un peu monstrueuse et en vous la personne subsiste à peine.

21:22 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (1)