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07/07/2010

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Qu'on puisse soudain saisir, par un "heureux hasard", ce qu'on n'était pas parvenu à comprendre durant des années alors que tout était là, devant nous, en évidence... voilà qui est proprement merveilleux et quelque part (aussi) effrayant.

Par un "heureux hasard", et c'est tout...

21:26 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

21/06/2010

Instants

L'instant qui semble s'imposer dans une durée qui l'excède,

et l'autre qu'il nous faut rechercher pour en goûter l'ampleur véritable et dissimulée...

L'instant pénible semble ne jamais devoir finir.

L'enfer de l'épreuve passagère se donne des airs d'éternité mais n'en est que le simulacre.

C'est peut-être pourquoi les notions d'enfer et d'éternité sont parfois à ce point liées dans notre esprit.

Mais l'éternité véritable est liée à l'Absolu et ne s'offre qu'à celui qui le cherche.

 

06/06/2010

Juger

Juger l'homme d'après ses chimères et la réalité qu'il leur donne ?

17/05/2010

Cornelius tranquille au pied de l'arbre

C'est de dessous son arbre que Cornelius les apercevait. Ils arrivaient en cortège sombre, le pas pénible, les mines tirées vers le sol, ne regardant rien. C'est à lui qu'ils venaient toujours. Cornélius arraché à ses songes par cette vision se dressait alors sur ses jambes de brindille que dissimulaient ses pantalons flottants de toile usée. Ses pieds nus adhéraient au sol caillouteux et froid. Il réajustait son grand chapeau de feutre noir, et passait ses mains aux doigts immenses sur son visage comme pour en détendre un peu la peau. Sans un mot pour ses visiteurs qui ne semblaient même pas l'apercevoir, il s'emparait de la pelle pesante qu'il laissait toujours contre son arbre et se mettait à la tâche. Ectoplasme laborieux qu'on observait entasser des mottes de terre et s'enfoncer lentement. Le regard qu'ils lui portaient était dur, Cornélius voyait parfois passer dans ces yeux mille sentiments, et son esprit vagabondait sur les pensées et impressions qui lui venaient alors. Il souriait. Et ils ne connaissaient même pas son nom...

Après, Cornélius revenait s'assoir au pied de l'arbre pour attendre. L'arbre est moins noueux que moi, pensait-il. L'atmosphère se saisissait de lui, les songes étendaient de nouveau leur empire. En Cornelius ils étaient chez eux. Les ombres bougaient à côté. Des voix, des pleurs, des gestes beaux dessinés dans l'air. Et quand le silence revenait, Cornelius se redressait aussitôt, demandait humblement à ses rêves de patienter un peu. Puis il se ressaisissait de son outil, enchainait les gestes pour remettre à sa place ce qui avait été momentanément déplacé. Le silence.

Ils repartaient descendant le sentier. Le vent semblait les emporter. Ils repartaient sans un regard et de loin on apercevait la masse sombre qui glissait peu à peu. Puis plus rien. Avant, on lui avait jeté un ou deux légumes et un quignon de pain. Et sur le visage de Cornélius on pouvait presque lire une reconnaissance infinie. Il se rasseyait au pied de son arbre, souriait, souriait. Les songes le happaient dans un nouveau semblant d'éternité. Il était le roi qui n'abdiquerait jamais. Le plus heureux des hommes. Un jour les songes merveilleux jamais plus ne cesseraient. Et lui, personne ne l'enterrerait, il pouvait être tranquille.

12:20 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

09/05/2010

Contraires

L'impression destabilisante, parfois, d'être le point de convergence de toutes sortes de supposés contraires. Je dis "supposés" car, à travers moi, ce ne sont plus des contraires.

20:59 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

28/04/2010

Se lire dans les livres des autres

Achetez des livres qu'on aurait pu écrire soi-même à la va-vite et qui n'ont rien à nous apprendre et à nous dire.

Lire des penseurs qui ne pensent pas plus que soi mais qui donnent caution intellectuelle et crédit à des opinions qu'on a déjà.

27/04/2010

Saints

"Saints". Méditez leurs paroles, savourez leur élégance rhétorique et leur audace conceptuelle. Mais n'allez pas regarder leur biographie de trop près...

21:57 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2010

Alors...

Surveille tes pensées ; elles deviennent tes paroles.

Surveille tes paroles ; elles deviennent tes actes.

Surveille tes actes ; ils deviennent tes habitudes.

Surveille tes habitudes ; elles deviennent ton caractère.

Surveille ton caractère car il deviendra ta destinée.

 

Hillel

22:38 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mystique, religion, sagesse, spiritualité

22/01/2010

Chapelet

Des morceaux de nuit étoilée,

un à un égrainés

Dont chaque constellation exprime

Dessine

un des noms multiples de l'Unique.

 

22:44 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, religion, prière, dieu, spiritualité

05/01/2010

Intuition personnelle

C'est probablement ce que l'idée de Dieu donne à travers nous qui, à Ses yeux, nous juge en tant que "croyants", et non la nature de nos conceptions théologiques ou l'apparat d'une pratique zélée, quelle qu'elle soit.

31/12/2009

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De la distance, de la hauteur, et les coups ne portent pas.

Au loin, on n'aperçoit plus que vaines et grotesques gesticulations.

12:13 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

27/10/2009

...la porte ouverte à toutes les fenêtres

"Enfoncer des portes ouvertes". Une manière parfois de simplement signifier verbalement aux autres (et à soi-même) qu'on a compris en profondeur, existentiellement et "humainement" ce qui n'était su jusque là que superficiellement ou intellectuellement.

 

18:32 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

02/10/2009

A travers nous

C'était comme si le regard que je lui lançais ne m'appartenait pas.

Comme si quelque chose ou quelqu'un le jugeait à travers moi.

Lui l'arrogant, lui le suffisant, il a détourné les yeux,

Il a détourné la tête,

Devenant d'un coup enfant apeuré et surpris d'être pris en faute.

 

00:02 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

09/09/2009

De plein pied

Je vais probablement franchir le pas.

La chose me paraît nébuleuse, à la fois triviale et effrayante. Je m'imagine... non, je ne m'imagine pas. Mais j'en ai envie. Tout est là pour que la chose se produise : j'ai rencontré l'homme de la situation; celui qui m'a "réconcilier" avec ce monde que je ne percevais que de loin et sur un mode déformé. Ce monde que je pensais par moments un rien ridicule. Il me suffisait juste de me l'approprier et de dépasser le donné immédiat et les apparences.

Alors je vais officiellement embrasser cette foi. J'ai demandé et j'y suis maintenant convié.

Je vais l'embrasser à un moment où elle semble mal en point, où son institution se montre sous un jour déplaisant. Je vais symboliquement rentrer à l'intérieur parce que c'est mon droit de croyant et de personne et que je n'ai cure des positions de certains et de leurs simulacres. Je ne vais pas les laisser s'emparer de mon Dieu ni m'en détourner. Je rentrerai de plein pied, fièrement et humblement à la fois. Fièrement vis-à-vis d'eux, humblement vis-à-vis des autres et de tout le reste.

Les évidences une fois de plus sont là. Tout s'emboîte parfaitement.

Je l'ai dit : je suis convié.

Il n'y a aucune arrogance dans ce que je formule ici. J'affirme, je revendique, pour moi... C'est presque à moi seul que je parle. J'ai dit "presque". (Comprenne qui voudra, comprenne qui pourra).

Et c'est une joie.

Merci... infiniment.

13:22 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : religion, foi, christianisme, église, dieu, baptême

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De lui-même s'est installé le nouveau paradigme.

De nouveaux agencements ont vu le jour. Des éloignements, des rapprochements.

Les amis d'hier qui s'envolent, ceux qui restent. Relations consolidées ou usées. Rapports métamorphosés. Les nouveaux amis... la famille nouvelle aussi.

Il y a les ressemblances enfin qui se donnent nettement à voir.

Les silences qui n'ont plus lieu d'être. Et, du coup, soudain, des pans d'existence qui s'éclairent. Des peurs envolées. Une confiance installée. Je sais mieux d'où je viens. Je sais mieux qui je suis.

Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point nous nous ressemblions.

13:21 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

08/09/2009

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L'hérésie nait dans l'ombre de l'aporie. Elle est cette réponse folle donnée à une question que tous ont feint d'ignorer.

00:22 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

08/07/2009

Sûr de rien...

Je ne suis sûr de rien, mais j'ai foi en toi (infiniment, et je me découvre à cet endroit idolâtre, à moins qu'une forme d'incarnation de l'essentiel ne soit justement là) et en eux (quelques-uns, une poignée, qui me touchent - soeurs et frères en esprit, compagnons d'existence).

13:15 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (2)

17/06/2009

...

Pas apaisé, non. Juste rendu à moi-meme.

10:30 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

...

Une difficulté à parler... Chaque fois que j'ouvre la bouche, l'impression désagréable de trahir partiellement ma pensée.

10:23 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

11/05/2009

Se défaire...

Se défaire de "tout". Se dépouiller. S'user comme un tissu jusqu'à ce qu'il ne reste que la fibre. Et la fibre l'abandonner.

En vérité, je t'aime parfois en mystique.

Rien n'a plus d'importance que cet amour, et pour moi ton être.

Et l'être à naître.

Cette chance, ce privilège, tout cela me paraît exorbitant.

Comment seulement en être digne?

22:52 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (3)