Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/04/2010

Se lire dans les livres des autres

Achetez des livres qu'on aurait pu écrire soi-même à la va-vite et qui n'ont rien à nous apprendre et à nous dire.

Lire des penseurs qui ne pensent pas plus que soi mais qui donnent caution intellectuelle et crédit à des opinions qu'on a déjà.

Parade (défoulement)

On ne peut que se figer, se pétrifier, à trop regarder ses mines crispés et ses corps raidis à force de stéréotypes et de compromission. Serviles, ils voudraient vous voir semblables à eux, et c'est leur faire injure que de respirer la liberté comme vous le faites. Provocation que d'être soi, de ne pas rêver à des fariboles préformatées, de ne pas s'extasier sur de la vie en carton-pâte et des soleils en 3D.

Je vous emmerde et quelque part, je vous plains, pauvres automates, avec vos existences de parade. Oui, je vous plains pauvres ères réduits à singer une pseudo virilité de gorilles anabolisés. Je vous plains nabots hargneux gesticulant qui passez votre temps à vous la mesurer. Je vous plains aussi, pauvres greluches bottées claque-talons au pas saccadé qui préféraient courir, plutôt que de vous demander où vous allez. La vie n'est pas un sitcom ou un clip ; la rue n'est pas un podium, une arêne ou un ring. Faut-il vous le préciser ?

Faut-il vous expliquer qu'on vous vole votre âme et votre vie ? Et que je peux être dans mes pires moments tenté de penser que vous le méritez.

 

22:00 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, quotidien, tendance

27/04/2010

Saints

"Saints". Méditez leurs paroles, savourez leur élégance rhétorique et leur audace conceptuelle. Mais n'allez pas regarder leur biographie de trop près...

21:57 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2010

Alors...

Surveille tes pensées ; elles deviennent tes paroles.

Surveille tes paroles ; elles deviennent tes actes.

Surveille tes actes ; ils deviennent tes habitudes.

Surveille tes habitudes ; elles deviennent ton caractère.

Surveille ton caractère car il deviendra ta destinée.

 

Hillel

22:38 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mystique, religion, sagesse, spiritualité

16/04/2010

Je vous rêve...

Nulle part chez soi.

Je vous rêve morts.

Je vous rêve éparpillés et dissipés.

Je vous rêve libérés de votre misère.

22:39 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

26/02/2010

Nuits V

Je suis en discussion avec quelqu'un que je ne vois pas (je ne le regarde pas, vraiment, et il est comme une ombre à côté de moi, quelque chose d'indistinct). Je suis en train de lui parler du carême, et je lui explique l'incertitude dans laquelle je me trouve quant à la pertinence et la rigueur de mes choix pour marquer cette période.

Il me répond : "Devenir chrétien prend un certain temps".

 

22:53 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

Nuits IV

(J'ai bien conscience du caractère thématique de ces derniers rêves, et du côté un rien comique de celui-ci, mais je les raconte comme ils se sont présentés).

Une femme "chic" d'une soixantaine d'années très sèche parée de breloques (boucles d'oreille en or, collier) avec un sourire crispée se présente près de moi. Je suis dans une pièce avec d'autres personnes qui sont sensées m'être familières. L'endroit pourrait être une sorte de taverne. Je ne sais pas vraiment. La présence de cette femme m'est pénible et je la sais nuisible pour moi comme pour les autres. Elle parle de manière outrancière et fait des "manières", elle s'exprime avec de grands gestes. Je ne saisis pas ce qu'elle dit. Je lui attrape le poignet droit et je tente de lui faire une sorte de clef, mais elle est tellement raide que je ne parviens pas à mon but et elle, de son côté, ne semble pas perturbée par ce que je suis en train de tenter de lui faire. Je me dis alors que je n'emploie pas la méthode adéquate. Je cherche alors machinalement une formule lithurgique ou un mot en latin pour la repousser, mais rien ne me vient. Puis soudain, du bout de l'indexe et du majeur réunis je lui appuis fortement entre les deux yeux en prononçant "Deus !". Elle se retrouve repoussée deux mètres plus loin, l'air de ne pas comprendre ce qui lui arrive.

22:51 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

18/02/2010

Nuits III

Ambiance sépia. Je suis sur mon lieu de travail. Une personne que je ne vois pas et qui passe à côté de moi m'annonce l'arrivée de quelqu'un avec un soupçon d'ironie dans la voix. Je cherche des yeux la personne en question et je vois arriver une femme grosse et brune , les cheveux ondulés et sales, habillée de noir. Elle me regarde avec un sourire malsain. Je suis en proie à une sorte de peur irrationnelle, et je comprends (je ne sais comment) que son être abrite un grand nombre de personnes différentes. Je saute à travers elle, comme si je plongeais dans un lac pour annihiler toutes les personnalités qui la constitue, et mettre un terme à ce qui lui donne pouvoir sur moi. Je sais d'"instinct" que je dois procéder ainsi. Juste après avoir "plongé" je vois les visages et je perçois successivement, avant qu'ils ne disparaissent très vite, les esprits des personnes que renfermait l'être de cette femme.

 

22:47 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves

13/02/2010

Nuits II

Tonalité générale grisâtre. Ville au bord d'une mer inerte. Je ne sais pas ce que nous faisons ou attendons. Je suis avec ma compagne. Les gens que j''aperçois semblent vivre à moitié dehors. Certains s'abritent dans des halls d'immeubles. Beaucoup de personnes agglutinées par petits groupes comme pour se tenir chaud. Une certaine animalité émanent d'eux. La plupart ont le regard comme éteint. Leurs yeux ternes n'expriment rien et ils ne semblent éprouver aucun type d'émotion. J'en aperçois qui marchent sans but, errant par petits groupes comme dans l'attente de quelque chose; d'autres se tiennent au bord de l'eau contre les rochers. Mais je sais qu'ils n'attendent rien. Ils réflètent simplement la situation. C'est le type d'intuition qui me vient spontanément. Nous sommes sensés être à la fin des temps.

Il y a à un endroit un bâtiment de bois fermé, percé ici et là de meurtrières. Dans mon rêve, je sais que cet endroit est habité par une sorte de groupe de révoltés. Je pense à quelque chose comme des fanatiques religieux. Dans mon rêve, je réalise qu'ils sont les seuls parmi les gens qui nous entourent à encore éprouver quelque chose de l'ordre de l'humain, mais que leur révolte n'est qu'égarement et qu'elle est stérile. Je ne les verrais pas sortir de la bâtisse.

Puis je me retrouve seul, toujours au même endroit, mais la mer est remplacée par un fleuve. La nuit tombe sur ce monde morne et désespéré, et les gens cherchent refuge. Ils obéissent à une sorte d'instinct qui les guide comme des bêtes, et les incite à se mettre à l'abri de quelque chose. La nuit est soudain tombée. Je me retrouve seul et je sais que je ne devrais plus me trouver à l'extérieur. Je suis en danger. Je me couche à plat ventre dans l'herbe, et de la vase et du fleuve émerge une grande ombre anthropomorphe (je sais qu'elle n'est pas seule, et que d'autres sont en train de sortir de l'eau un peu partout aux alentours), qui vient marcher non loin de moi. Elle finit par passer juste à côté de ma tête, me frolant presque, et j'ai le sentiment qu'elle va butter contre moi ou me sentir; mais je me crispe, refusant la situation, et j'échappe miraculeusement au danger avec le sentiment d'avoir, par mon refus, détourné le péril.

Je me réveille.

22:59 Écrit par Neothene dans Nuits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : rêves

01/02/2010

Désir

Teresa_of_Ávila.jpg
Sainte Thérèse d'Avila - François Gérard

09:30 Écrit par Neothene dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, mystique, désir, extase, dieu, peinture

25/01/2010

Péché

"Dieu n'est offensé par nous que dans la mesure où nous agissons contre notre propre bien."

Saint Thomas d'Aquin - Somme contre les gentils III

23:19 Écrit par Neothene dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, religion, dieu, foi, péché

22/01/2010

Chapelet

Des morceaux de nuit étoilée,

un à un égrainés

Dont chaque constellation exprime

Dessine

un des noms multiples de l'Unique.

 

22:44 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, religion, prière, dieu, spiritualité

18/01/2010

Portrait de contemporain II

Il joue à être Bloy, Nietzsche, De Maistre et PK Dick réunis,

Cyber-néant qui prétend pourfendre un nihilisme dont il n'est lui-même qu'une des facettes.

 

Lui, le pseudo "chrétien"rock'n'roll, enflé à la fumette, ex-Bushiste à breloques imbibé de haine,

il confond religion et politique.

En ceci, il est à l'image (encore une fois) de ce qu'il prétend combattre, et qu'il ne fait (sans le savoir il faut l'espèrer) que cautionner.

 

Lunettes noires, perfecto. Visuel et marketing savamment pensés...

Avec sa com au millimètre, ses provocs et ses paradoxes faciles,

sa verve mégalomane et caustique prompte à ravir

jeunes en quête d'eux-mêmes, faibles et paumés inquiets,

"croyant" qui ne croit qu'à ses propres fantasmes...

De ce personnage qu'il s'est créé il est désormais devenu le prisonnier.

Car récitant son cathéchisme et calquant leurs goûts sur les siens proclamés,

Ses adeptes arrogants, enfièvrés, sont devenus les barreaux de la prison de cet égo surdimensionné.

Puissent-ils être sauvés de leur égarement.

 

12:38 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : société, politique, religion, christianisme, dantec

07/01/2010

Pater sinister

L'appel vient darder ma chair. Le tumulte, polluer ma paix.

Culpabilité sourde à la raison, fatalisme improbable et encore inenvisageable...

Devais-je tout dire, en pure perte comme il fallait s'en douter (toi, tu l'avais depuis longtemps compris, ma Belle)?

Vider le trop plein, faire le ménage une bonne fois pour toute semblait  une nécessité. Une révolution récente appellait bel et bien ce changement complet de paradigme. Et pourtant...

Seras-tu un jour adulte, pour enfin atteindre au complet détachement, et ne rien attendre de lui jamais ? me disais-je. Mais était-ce là vraiment la question ?

Le père auquel je m'en remets totalement désormais, Père de tous, en l'absence de celui qui ne fut jamais ce que ce nom désignait (impliquait...) me parle une langue qui me console et m'apaise, et m'élève. Il fut toujours là pour moi, même quand je l'oubliais. Mais rien ne me permet encore d'oublier l'autre... C'est que j'ai à suivre une voie qui m'interdit la froide indifférence. La seule possible, parce que ma voie.

Une forme particulière d'humanité qui nous ancre au passé ; ce qu'il me faudrait renier pour trouver la paix. Pure illusion. Tu es comme tu es, tu dois faire avec ce qui t'a été donné, ce que le temps t'a fait collecter et, autant que faire ce peut, le magnifier.

13:35 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2010

Intuition personnelle

C'est probablement ce que l'idée de Dieu donne à travers nous qui, à Ses yeux, nous juge en tant que "croyants", et non la nature de nos conceptions théologiques ou l'apparat d'une pratique zélée, quelle qu'elle soit.

Vers l'aube, il rêva...

"Vers l'aube, il rêva qu'il s'était caché dans une des nefs de la bibliothèque de Clementinum. Un bibliothéquaire aux lunettes noires lui demanda : Que cherchez-vous ? Hladik répliqua : Je cherche Dieu. Le bibliothécaire lui dit : Dieu est dans l'une des lettres de l'une des pages des quatre cent mille tomes de Clementinum. Mes parents et les parents de mes parents ont cherché cette lettre ; je suis devenu aveugle à force de la chercher. Il ôta ses lunettes et Hladik vit ses yeux morts. Un lecteur entra pour rendre un atlas. Cet atlas est inutile, dit-il et il le donna à Hladik. Celui-ci l'ouvrit au hasard. Il vit une carte de l'Inde, vertigineuse. Brusquement certain, il toucha l'une des plus petites lettres. Une voix de partout lui dit : le temps pour ton travail t'a été accordé. Alors Hladik s'éveilla.

Il se rappela que les songes des hommes appartiennent à Dieu et que Maïmonide a écrit que les paroles d'un rêve sont divines quand elles sont distinctes et claires et que l'on ne peut voir celui qui les a prononcées."

Le miracle secret - JL Borges

23:35 Écrit par Neothene dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : borges, dieu, rêves, littérature

---

flickr-2236202239-image.jpg





23:25 Écrit par Neothene | Lien permanent | Commentaires (0)

31/12/2009

___

De la distance, de la hauteur, et les coups ne portent pas.

Au loin, on n'aperçoit plus que vaines et grotesques gesticulations.

12:13 Écrit par Neothene dans Méditations | Lien permanent | Commentaires (0)

29/12/2009

Nom

"Au nom de Dieu..."...

De quel droit !?

12:03 Écrit par Neothene dans Him | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualité, religion, foi, dieu

01/12/2009

Rage

Au départ, on est en rage. Le sang qui monte à la tête. Possédé par un sentiment - ressentiment - on est souillé.

Puis on effectue un pas de côté, on considère le funeste en soi. On l'isole, on l'enveloppe. On finit par le regarder comme une chose curieuse. Puis touchante, presque. Enfin, on sourit plein de pitié.

Il n'y a pas si longtemps la rage m'aurait envahi et j'aurai été un bon moment sa chose, par la faute d'autres. Par ma faute à moi surtout.

On prend toujours tout bien trop au sérieux. Les autres, et soi en premier lieu.

15:49 Écrit par Neothene dans Epines | Lien permanent | Commentaires (2)